<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Mauvais buzz pour la vidéo promotionnelle d’Alpine

Photo : Polémique pour 15 secondes de dérapage... (capture d'écran du clip d'Alpine)

7 janvier 2022 | Société

Temps de lecture : 2 minutes

Mauvais buzz pour la vidéo promotionnelle d’Alpine

par | Société

Couac dans l'opération de communication du constructeur automobile Alpine. Cette filiale de Renault, qui vient de remporter le marché des véhicules rapides d'intervention de la Gendarmerie, a voulu marquer le coup en publiant plusieurs vidéos sur la remise des premières Alpine A110 aux gendarmes.

Sur l'une d'elles, on voit le pilote de Formule 1 Esteban Ocon faire un "drift" (en anglais, une glissade sur roues) dans la cour d'une unité de gendarmerie. Si la vidéo a fait le buzz sur Twitter, avec à l'heure actuelle plus de 850.000 vues, elle a également suscité de nombreux commentaires négatifs.

C’est officiel: les gendarmes rouleront en Alpine

Mauvaise image

"Ce n’est pas interdit ce genre de pratique ? Ce n’est pas sur un circuit… Cela ne m’amuse vraiment pas du tout", remarque un internaute. "Voici la Gendarmerie qui laisse un pilote faire des burns avec une de ses Alpine sérigraphiées, cela donne une image plaisante des forces de l'ordre", remarque un autre, tandis que certains s'inquiétaient d'une dépense malvenue avec "l'argent du contribuable".

Autant de commentaires négatifs qui ont poussé le pilote de Formule 1 à remettre les choses au clair sur son compte Twitter. "Après avoir lu quelques tweets, je voudrais clarifier que j’étais au volant de l’A110 Gendarmerie pour un shooting promotionnel organisé par Alpine" – et donc financé, notamment pour les pneus, par le constructeur. Des internautes ont d'ailleurs pris la défense du pilote. "Quelle tristesse de devoir se justifier pour rien !", regrette ainsi l'un d'entre eux.

Quoiqu'on pense de cette vidéo, il est à noter que son agenda n'a pas été très heureux. Elle a été publiée quinze jours après la polémique autour des dérapages et accélérations d'un 4×4 de l'armée de Terre, à Calais, devant un camp de migrants. Le ministère des Armées avait alors dénoncé une "scène inadmissible" et déclenché une enquête de commandement.

Registre :

La Lettre Conflits

La newsletter de l’Essor de la Gendarmerie

Voir aussi