Bonne nouvelle pour les personnels intéressés par une reconversion ! Malgré les fusions territoriales liées à la mise en place, à l’été 2022, des nouvelles super-régions de Gendarmerie – calquées sur les nouvelles régions administratives, là où elles ne sont pas déjà effectives –, les Centres d’orientation et de reconversion (COR) devraient bien rester implantés au niveau des vingt-deux anciennes régions.
Par exemple, pour la région de gendarmerie de Nouvelle-Aquitaine, trois centres seront maintenus au niveau des anciens états-majors régionaux, à Poitiers pour le Poitou-Charentes, à Limoges pour le Limousin, et à Mérignac pour l’Aquitaine. "Ce maintien est important", confirme Bérénice Vignard, la cheffe du Bureau de la valorisation et de la transition professionnelle à la DGGN. "Chaque conseiller a son portefeuille local. Et il y a un vrai besoin de proximité."
"Rien ne remplace le contact!"
En premier lieu pour les gendarmes. Les conseillers se rendent régulièrement dans les unités pour évoquer les dispositifs et rencontrer les personnels directement concernés. "Il leur faut aussi être au contact des employeurs au cœur des territoires, qu’il s’agisse de grands groupes ou de petits artisans du coin. Cela afin de bien connaître leur bassin d’emploi et ses problématiques. Rien ne remplace le contact!"
A qui s’adresse la reconversion
L’enjeu est aussi de "capter le plus possible de gendarmes", notamment les Gendarmes adjoints volontaires (GAV), qui sont jeunes et ne se projettent pas forcément en dehors de la Gendarmerie lorsqu’ils l’intègrent. La plupart veulent réussir à intégrer l’Arme à l’issue de leur engagement volontaire. Et ils ne s’imaginent pas devoir la quitter. C’est pourtant ce qui devra arriver s’ils ne réussissent pas le concours de sous-officiers.