Construit en 1879 pour s’intégrer dans le système de fortifications de défense de Paris, le fort du Haut-Buc (Yvelines) avait perdu depuis des lustres sa vocation militaire. Utilisé par les gendarmes mobiles et les CRS pour l’entrainement, cet ensemble voit aujourd’hui le passage des amateurs d’Urbex (exploration urbaine de lieux construits et abandonnés par l’homme ou inaccessibles au public) ou les batailles de paintball (jeu consistant à éliminer ses adversaires en les touchant avec des billes de peinture).
L’Etat vient de décider de céder ce fort militaire. La « cession amiable » de cet ensemble immobilier figure dans un arrêté, daté du 9 octobre 2024 et publié ce mercredi au Journal officiel.
Fort du Haut-Buc : un système Séré de Rivières
Après la défaite de 1870, la France décide de mettre en place le système dit « Séré de Rivières« , du nom de l’ingénieur militaire spécialiste des systèmes défensifs dans toute le France. Autour de Paris, 18 forts, dont celui du Haut-Buc, s’élevèrent en quelques années.
PMG
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