Les vidéos de L’Essor à Milipol 2025

Photo : Réservé aux professionnels, le salon Milipol va connaitre sa 24e édition à Paris du 18 au 21 novembre 2025. (Photo d'illustration: Anne-Emmanuelle Thion / archives Milipol)

18 novembre 2025 | Société

Temps de lecture : 11 minutes

Les vidéos de L’Essor à Milipol 2025

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Retrouvez nos interviews vidéo des acteurs clés du salon Milipol 2025, qui partagent leurs innovations et leur vision des enjeux de sécurité.

Dans le cadre de notre couverture du salon Milipol Paris 2025, le rendez-vous incontournable des professionnels de la sûreté et de la sécurité intérieure des États, notre rédaction a rencontré les principaux acteurs du secteur.

Retrouvez, ci-dessous, les interviews exclusives réalisées tout au long du salon Milipol 2025 par la rédaction de L’Essor, des leaders de leurs domaines. Ils nous dévoilent leur analyse du marché, leurs dernières innovations et leur vision des enjeux sécuritaires de demain. L’intégralité des vidéos est à retrouver dans une playlist dédiée sur notre chaîne YouTube.

Lire aussi: Le monde de la sécurité a rendez-vous pendant quatre jours au salon Milipol, près de Paris

L’AGPM, 75 ans d’expertise en prévoyance militaire

Fondée en 1951 dans le contexte de la guerre d’Indochine, l’AGPM s’apprête à célébrer ses 75 ans en 2026. Ancien officier de Gendarmerie, son président Damien Choutet, revient sur le parcours de cet assureur qui a remporté cet été l’appel d’offres du ministère des Armées pour mettre en place une couverture prévoyance pour les militaires français.

De la couverture du stress post-traumatique à la prise en compte des responsabilités particulières des commandants d’unité de Gendarmerie, Damien Choutet détaille comment l’AGPM s’adapte aux risques spécifiques des militaires.

Rester connecté en intervention : D. Cognolato et A. Berliocchi présentent les solutions de communication de Semtech

Au salon Milipol, Semtech dévoile une solution innovante pour sécuriser les communications tactiques sur le terrain. En partenariat avec Digital Barriers, l’entreprise présente un système combinant routeurs 5G ultra-robustes, SIM capables de changer de réseau pour rester connecté et technologie de compression vidéo pouvant réduire jusqu’à 90% la bande passante nécessaire. Une réponse concrète aux exigences de connectivité ininterrompue des forces de défense et de sécurité.

Retour sur l’inauguration du salon par le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez

Le salon Milipol Paris a ouvert ses portes mardi 17 novembre 2025 au Parc des expositions de Paris-Nord Villepinte, inauguré par le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez qui a ensuite visité le salon. Lors de cette visite, il a notamment pu échanger avec le colonel Benoit Villeminoz, nouveau commandant du Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN).

Le GIGN cultive l’innovation au cœur de son ADN opérationnel

Le colonel Benoît Villeminoz répond à L’Essor pour sa première interview depuis sa nomination à la tête du Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN).

À Milipol, l’unité d’élite de la Gendarmerie affiche ses cinquante ans d’histoire tout en présentant ses dernières avancées technologiques, de l’exosquelette, développé avec l’Agence de l’innovation de défense, aux applications de dénombrement pour les crises de haute intensité.

Treizième patron de l’unité depuis sa création, le colonel souligne l’approche « bottom-up » de l’innovation au GIGN, où opérationnels et industriels collaborent de manière agile, donnant naissance à des équipements comme la nacelle Escape ou la sangle 3 anneaux.

Un processus d’innovation permanent mis en avant au salon Milipol sur le stand de l’unité, qui permet de de nouer des partenariats internationaux, comme cette récente lettre d’intention signée avec une unité sœur indienne.

L’agence européenne Frontex recrute !

Présente au salon Milipol Paris 2025, l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes Frontex explique à L’Essor ses missions et le recrutement de ses agents.

Dans les prochaines années, Frontex devrait recruter jusqu’à 30.000 agents à travers toute l’Union européenne. 500 nouveaux agents sont d’ores-et-déjà recherchés pour l’année 2026. Un recrutement qui intéresse tous les profils, y compris les femmes, encore sous-représentées parmi le vivier d’agents de Frontex.

Les conférences du salon, par Sébastien Aguilar

Policier scientifique et auteur d’ouvrages sur la police scientifique et l’enquête criminelle, Sébastien Aguilar est également président-fondateur de la société Forenseek, qui vise à fédérer la communauté des professionnels de la forensique et proposer des formations pour se préparer aux concours de la profession.

C’est lui qui a conçu le programme du cycle de conférences de cette édition 2025 du salon Milipol. Entre intelligence artificielle, forensique et autres cold cases, il nous détaille ces passionnants moments d’échanges professionnels à venir. 

Ericsson équipe les services d’urgence français avec des routeurs 5G pour le RRF

L’équipementier suédois Ericsson déploie sa cinquième génération de routeurs 4G et 5G pour le Réseau Radio du Futur (RRF), destinés aux services de sécurité et d’urgence en France. Abdelhak Hammouch explique comment ces dispositifs embarqués dans les véhicules de police, les ambulances et les camions de pompiers, permettent des communications sécurisées et prioritaires, notamment pour la télémédecine d’urgence.

Morin mise sur la technologie pour moderniser le chien de sécurité

Entre chenils, alimentation spécialisée et chiens dressés, la société Morin couvre l’ensemble de la chaîne du chien de travail pour les secteurs public et privé. Au salon Milipol Paris, Thomas Schuppe présente la dernière innovation de cette entreprise française : une caméra embarquée qui permet aux maîtres-chiens de suivre en temps réel les interventions de leur animal.

Le marché de la sécurité privée, par C. Gortier et L. Pichon, de Fiducial sécurité

Forte de ses 8.000 agents de sécurité, Fiducial Sécurité est une entreprise majeure de la sécurité privée française. Au salon Milipol, Cyril Gortier et Laurent Pichon évoquent les mutations d’un secteur longtemps resté dans l’ombre, mais propulsé sur le devant de la scène lors des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, en 2024. Entre pénurie de main-d’œuvre, quête de reconnaissance et exigences d’habilitation, ils décrivent les contours d’un « métier passion ».

Bastien Mancini présente les drones de la société Delair

La société Delair conçoit et fabrique des drones aériens et sous-marins pour l’industrie, la défense et la sécurité civile. Certains de ses appareils sont aujourd’hui opérés en Ukraine sur la ligne de front. Bastien Mancini évoque le DT46, un drone d’observation qui peut atterrir et décoller comme un avion, ou verticalement mais au prix d’une perte d’autonomie qui passe de 6 heures à 3h30.

La sécurité armée, par Steven Barboux, du groupe Secu Protec

Acteur régional du Grand Est, le groupe Secu Protec trace son sillon dans l’univers très réglementé de la sécurité armée. Sur son stand de Milipol, le fondateur du groupe, Steven Barboux, ancien gendarme en Peloton de surveillance et d’intervention (Psig), détaille les arcanes d’un métier en pleine structuration : de l’habilitation Cnaps aux autorisations préfectorales, le parcours pour devenir agent de protection rapprochée armée peut s’étirer sur six mois.

Randa Stéphan présente l’association Femmes de la sécurité

Avec un taux de femmes de seulement 22%, les professions de la sécurité ne sont pas très paritaires. D’autant que le chiffre chute à 10% pour les postes opérationnels. L’association « Femmes de la sécurité », dont fait partie Randa Stéphan, a pour objectif de créer un réseau de femmes dans ce secteur, de leur donner de la visibilité et d’attirer des nouveaux talents.

NéoDK, avec Laurent Pellegrin d’Idémia Public and Security et le colonel Thiburce

Ancien officier de gendarmerie et directeur des ventes monde chez Idémia Public and Security, Laurent Pellegrin présente NéoDK, un système permettant la capture des empreintes digitales et palmaires, ainsi que des clichés anthropométriques par le gendarme, directement sur son smartphone Néo.

Porteur du projet au sein de la Gendarmerie nationale, le colonel Nicolas Thiburce en tire un premier bilan enthousiaste.

Thomas Artault et Vincent Gadbin présentent les stands de tir de Bioret indus-TP

La société Bioret indus-TP est spécialisée dans l’usage du caoutchouc recyclé. Ses produits sont, à l’origine, issus du domaine agricole et ont été adaptés pour créer des stands de tir. En vrac ou en blocs agglomérés, le caoutchouc utilisé a une densité importante qui lui permet d’arrêter les ogives standards, du 9 mm au 5,56 mm.

Ancien patron du GIGN et cofondateur d’Obvious Technologies,Thierry Orosco présente OODA World

Ancien commandant du GIGN, le général Thierry Orosco a cofondé la société Obvious technologies, qui développe la suite logicielle Ooda World. Elle permet d’agréger et de traiter en temps réel de grandes quantités de données afin d’accélérer la prise de décision en situation de crise, à tous les niveaux de la chaîne hiérarchique.

Alain Saud et ses barrières Titan, anti véhicules béliers

Entrepreneur provençal, Alain Saud commercialise les barrières Titan, un système anti véhicule bélier qui ne nécessite pas de manutention. Il explique avoir équipé près 200 communes françaises depuis 2018.

Christophe Thibault, directeur général d’Axon France

Christophe Thibault, directeur général d’Axon France, notamment producteur du pistolet à impulsion électrique Taser, évoque les innovations et les projets de la société dont il gère la filière française.

Drone français fait valoir ses appareils souverains face aux solutions chinoises

Spécialisée dans l’électronique pour drones, la société Drone français présente au salon Milipol deux démonstrateurs : l’Uriel, un drone FPV (de l’anglais « first-person view », permettant le pilotage en immersion), et le SIDE, un drone de reconnaissance ISR (de l’anglais « Intelligencence, surveillance and reconnaissance », soit renseignement, surveillance et reconnaissance).

Entièrement hors ligne, ces solutions souveraines ciblent la base industrielle et technologique de défense ainsi que la Gendarmerie, les forces de sécurité privées et l’armée, explique Antoine Méric. Drone français entend continuer à développer des briques technologiques pour renforcer l’autonomie française dans un secteur dominé par les fabricants asiatiques.

L’expert balistique Jean-Louis Courtois explique comment comprendre l’ADN des armes

Au-delà de la découverte des nouveautés technologiques, les salons professionnels comme Milipol permettent aux experts judiciaires d’accéder aux réseaux de sous-traitance et à l’histoire technique des armements. Expert balistique habitué des salons d’armement, Jean-Louis Courtois rappelle l’importance des contacts industriels pour comprendre les filiations entre fabricants. Entre évolution des polymères, traçabilité problématique des Kalashnikov et recherches sur les armes à lyophilisation, il dresse un panorama historique d’un secteur où l’innovation côtoie la circulation incontrôlée de millions d’armes à travers le monde.

L’AN2V mise sur l’IA, l’hypervision et le cloud pour structurer la vidéoprotection

Plus connue sous son acronyme AN2V, l’association nationale de la vidéoprotection réunit 160 entreprises qui fournissent des offres dans ce domaine. Son président fondateur Dominique Legrand explique comment l’association travaille sur trois axes stratégiques : l’intelligence artificielle, l’hypervision liée aux flux d’informations croissants, et le cloud, nécessairement souverain et sécurisé. L’AN2V aborde ces technologies sous six angles complémentaires, de la stratégie à l’éthique, en passant par le juridique et le coût.

Comu Systems déploie ses interfaces sans fil auprès des forces de sécurité

L’entreprise française Comu Systems propose des produits orientés vers les nouveaux systèmes Neo/Storm, conçus pour établir une liaison sans fil entre les terminaux de communication et les équipements audio des forces de sécurité. L’interface compacte en forme de poire s’intègre aux casques tactiques, oreillettes et casques moto déjà en dotation.

Principalement déployée auprès de la Gendarmerie, cette solution vise également la police nationale, la BRI et le RAID pour tous types d’interventions, qu’elles soient à pied, à moto ou en véhicule.

Pangolin veut conquérir le marché US avec ses plaques balistiques flexibles

PME française créée en 2020, la société Pangolin fabrique en Haute-Marne des plaques de protection balistique souples. Après avoir convaincu des polices municipales françaises grâce à sa capacité de personnalisation de ses produits, l’entreprise prépare son déploiement aux États-Unis sous une nouvelle marque. Une stratégie d’internationalisation présentée au salon Milipol par Mathurin Fraisse.

Un gilet pare-balles haute visibilité pour sécuriser les interventions sur les routes

Spécialisée depuis 35 ans dans les vêtements de protection pour sapeurs-pompiers, l’entreprise familiale « Vêtements de la vallée de la Sée » dévoile à Milipol son gilet pare-balles conforme à la norme haute visibilité, destiné aux gendarmes et aux policiers exposés en bord de route.

Alexandre Laisné mise sur la flexibilité d’une production locale maintenue en Basse-Normandie, en parallèle d’une fabrication à l’étranger, pour répondre aux besoins évolutifs de la sécurité privée et des forces de l’ordre. Une approche sur mesure qui s’appuie sur une équipe R&D interne et une styliste dédiée.

Alain Bongibault présente le nouveau bouclier balistique Taurus créé pour le RAID

Créé par deux PME françaises, le bouclier balistique mobile « Taurus » équipe désormais le Raid, unité d’intervention de la Police nationale. Monté sur un engin chenillé piloté à distance, permettant d’aller partout, y compris de monter des marches, ce bouclier dispose de trois faces balistiques, afin de protéger les opérateurs et s’adapter à tous les espaces de progression.

Alain Bongibault, directeur général de la PME AMEFO, explique à L’Essor l’histoire de cette innovation au service des intervenants, et en dévoile les contours.

L’IGN et la Gendarmerie, ensemble pour la cartographie de crise comme du quotidien

La ressource géographique est précieuse pour la préparation et la gestion des opérations. Elle l’est encore plus en cas de crise. Grâce à l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN), et diverses applications métiers partagées, la Gendarmerie nationale bénéficie de ressources géographiques fiables et régulièrement actualisées pour l’ensemble du territoire national. Associées aux systèmes de cartographie de crise (SC²) dont dispose la Gendarmerie, elles permettent de travailler et d’organiser l’action des gendarmes sur le terrain, également en cas de crise, à l’image du passage dévastateur du cyclone Chido à Mayotte.

Lors du salon Milipol 2025, L’Essor a pu rencontrer Sébastien Bertrand, chargé de relations partenariales et institutionnelles défense au sein de l’IGN, et le lieutenant-colonel Christophe Blanc, en charge de la cartographie de crise au sein du Service du pilotage et de la cohérence capacitaire de la Direction des opérations et de l’emploi (DOE) de la Gendarmerie nationale.

Le général (2S) Philippe Guimbert présente le cluster EDEN de PME défense et sécurité

Ancien membre de la Gendarmerie, le général de corps d’armée (2S) Philippe Guimbert est aujourd’hui conseiller sécurité du Cluster EDEN qui rassemble plus de 200 PME des secteurs de la Défense et de la Sécurité. Entretien.

Frédéric Sartou présente eTricks et ses cyclos électriques tout-terrains

Basée en Auvergne, la société eTricks propose des deux-roues à destination de tous les publics. Depuis quelques années, la société s’est lancée dans le secteur des forces de sécurité et de défense, en proposant des cyclomoteurs adaptés aux missions des militaires, des gendarmes et des policiers. Frédéric Sartou, directeur général de ETricks, présente ses références pour les professionnels de la sécurité et de la défense, dont l’acquisition est aujourd’hui simplifiée, la société étant référencée dans le catalogue de l’UGAP.

Innovation : zoom sur la signalisation lumineuse et sonore des véhicules avec Standby France

Gyrophares, rampes lumineuses et sirènes sont des éléments incontournables pour les véhicules prioritaires des services d’urgence de secours et de sécurité. Dans ce domaine, Standby France (ex-Mercura) innove comme l’explique depuis le salon Milipol, Christophe Charruault, son responsable marketing.

REDCORE mise sur le pistolet à impulsion électrique fabriqué en Bretagne

Spécialisée dans la létalité réduite, la société REDCORE SAS commercialise depuis août 2025 son propre pistolet à impulsion électrique (PIE), pour concurrencer le leader historique du marché, avec un dispositif à deux cartouches, intégrant une caméra automatique.

Ce bureau d’études breton n’en est pas à sa première innovation made in France. Il équipe déjà le GIGN et ses antennes avec sa crosse « FRAMM » compatible avec plusieurs armes et permettant le port d’un casque avec visière balistique rabattue, mais également plusieurs polices municipales avec son lanceur de balles de défense « POK44 ». L’entreprise créée en 2015 élargit ainsi sa gamme d’équipements destinés aux forces de sécurité et aux particuliers, comme l’explique à L’Essor son président, Gaël Guillerm.

La FFTPA, une fédération de tir dédiée aux professionnels armés

Ancien gendarme du GIGN, Henri Petry est le président de la Fédération française de tir des professionnels armés (FFTPA). À l’occasion du salon Milipol, il explique au micro de L’Essor l’objectif de cette fédération, à vocation professionnelle et non sportive.

Claire Legrand présente Parifex et ses innovations en matière de sécurité routière

Depuis plusieurs décennies, les radars automatiques sont la hantise des conducteurs ne respectant pas les limites de vitesse. Mais au fil des années, ces équipements de sécurité routière se modernisent et sont capables d’identifier de plus en plus de comportements à risques. La société Parifex, qui produit certains des radars utilisés en France, continue d’innover au profit de la sécurité, comme l’explique Claire Legrand.

Visiom veille sur la sûreté aéroportuaire et la sécurité des sites sensibles

Avec ses innovations, Visiom veille sur la sûreté et la sécurité des aéroports, sites sensibles et administrations… en gardant en tête les défis des nouvelles normes et obligations de sécurité, comme l’explique Marion Daridan, la directrice générale de l’entreprise.

Des robots pour assister les Hommes dans les missions de sûreté et de sécurité

Véritables extensions de l’Homme, des robots sont aujourd’hui capables d’effectuer des patrouilles de sûreté et de sécurité aux abords et sur les sites sensibles, en complément d’agents de sécurité. Explications avec Jérôme Laplace, CEO du groupe français NGX Robotics et de la marque Running Brain Robotics.

Le groupe Abilis prend soin des effets des forces de sécurité et des forces armées

Spécialiste de la confection, de la réparation, de l’entretien, de la conception et de la réalisation d’articles du paquetage des forces de sécurité et des Forces armées, le groupe Abilis était présent sur le salon Milipol pour aller à la rencontre de ses clients. Il propose ses services partout en France, avec pas moins de 60 ateliers et 200 points de contact. Entretien avec Emile de Palmas, son directeur général.

Centigon et son offre de véhicules blindés, au service de la sécurité

Basée à Lamballe, en Bretagne, l’entreprise Centigon produit des véhicules blindés pour les forces de sécurité, notamment le GIGN, et les forces armées. Clément Visomblain, responsable commercial de l’entreprise a répondu aux questions de L’Essor à l’occasion du salon Milipol Paris 2025.

Un nouvel outil pour dépister la consommation de protoxyde d’azote

Détourné de son usage premier, le protoxyde d’azote est de plus en plus consommé de manière récréative. Aussi appelé « gaz hilarant », il représente aussi bien un danger pour ses consommateurs que pour les autres, puisque certains n’hésitent plus à en consommer au volant d’un véhicule ou avant de conduire. Une conduite irresponsable qui a déjà causé de nombreuses victimes. Face à ce fléau, et aussi pour d’autres domaines d’application comme la médecine ou l’industrie, où l’exposition à ce gaz peut être accidentelle, la société Olythe a créé un appareil détectant la présence de ce gaz.

Si ça n’est pas encore le cas en France, certains pays ont d’ores-et-déjà adopté l’appareil pour réaliser des missions de contrôle et de sécurité routière. Basée à Aix-en-Provence, Olythe –dont Guillaume Nesa est le président et le co-fondateur– est spécialisée dans l’analyse de l’air. Elle a aussi créé plusieurs modèles d’éthylotests basés sur des technologies brevetées. Reste à attendre une évolution de la réglementation concernant ce gaz qui n’est, pour le moment, pas considéré comme un produit stupéfiant en France.

« Janus », un outil pour visualiser les scènes de crime développé par la Gendarmerie

Le projet JANUS vise à créer des « jumeaux numériques » d’une scène de crime, quelle qu’elle soit, afin de pouvoir la visualiser, la comprendre et l’analyser à l’aide de la réalité virtuelle. Présenté par le capitaine François Poucin lors du salon Milipol, cet outil, développé par l’Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN), vient d’ailleurs d’être primé aux Trophées de l’innovation du ministère de l’Intérieur.

Extraits de la démonstration des motocyclistes de la Garde républicaine à Milipol

Lors du salon Milipol Paris 2025, des gendarmes de l’Escadron motocyclistes de la Garde républicaine ont proposé une démonstration de leur expertise au guidon des motos de la Gendarmerie. Ces motocyclistes chevronnés, sélectionnés parmi les meilleurs motards de l’Arme, font partie de l’escorte officielle du président de la République. Ils sont aussi employés pour d’autres missions de sécurité, comme par exemple lors du Tour de France.

La question du mois

Bruno Retailleau, pour lutter contre la violence et les narcotrafics en Guadeloupe, a confirmé l’installation de « deux escadrons de gendarmerie mobile, sans enlever le peloton de la garde républicaine », mais aussi de « deux brigades nautiques », une de gendarmerie et une de police respectivement en Basse-Terre à Gourbeyre et à Pointe-à-Pitre. Pensez-vous que cela sera une réponse satisfaisante ?

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