Le polar « Brûlez tout » (Fayard) de Christophe Molmy, patron de la Brigade de protection des mineurs (BPM), a reçu mardi 4 novembre 2025 le prix du Quai des Orfèvres. Créé en 1946, ce prix récompense chaque année un roman policier à la française. Son jury, présidé par le directeur de la police judiciaire, compte des policiers, des magistrats, des écrivains et des journalistes. Outre le prix remis à son auteur, le manuscrit retenu est publié, dans l’année, par les Éditions Fayard. Le contrat d’auteur prévoit un tirage minimal de 50.000 exemplaires de l’ouvrage sélectionné.
Septième livre d’un grand flic
Christophe Molmy voulait « une histoire moderne avec pour arène les réseaux sociaux en particulier, un groupe complotiste ». Il dit s’être inspiré « des grands mouvements populaires qui ne sont plus nécessairement aiguillonnés par des individus ou un groupe politique ». Ce polar, son septième ouvrage, débute par une série de faits, sans lien apparent. Il y a l’incendie d’une permanence politique, la destruction de relais 5G, l’agression d’un essayiste, les menaces contre un avocat. Pourtant tous revendiqués sur les réseaux sociaux par un groupe mystérieux qui sème la terreur et diffuse ses actions en ligne.
Un flic à l’ancienne
Un flic à l’ancienne mène l’enquête. Christophe Molmy ancre l’histoire « dans le 36, le Bastion » (nouveau nom du Quai des Orfèvres). Ce policier commandait la Brigade de recherche et d’intervention (BRI PP), qui a mené l‘assaut au Bataclan le 13 novembre 2015.
L’édition 2026 du prix, a pour parrain l’acteur, réalisateur et scénariste Guillaume Canet. Il a notamment réalisé « Ne le dis à personne » (2006) d’après le roman de Harlan Coben. L’année dernière, Olivier Tournut avait reçu le prix pour son roman « Post mortem« .
Prix du roman de la Gendarmerie
La direction de la Gendarmerie et les éditions Plon ont créé un prix littéraire en 2020. Il récompense ainsi un roman ou texte de fiction (littéraire, historique, policier…) dans lequel l’Arme ou les gendarmes tiennent un rôle prépondérant. Le lauréat, désigné par un jury ou siègent le directeur de la Gendarmerie (DGGN), des écrivains, des journalistes et des gendarmes, voit alors son manuscrit publié par les éditions Plon.
PMG (avec l’AFP)









