UN DOSSIER RÉALISÉ PAR LA RÉDACTION
Les faits de violence soigneusement enregistrés augmentent globalement peu, sans doute de 2 à 3 % par an depuis cinq ans, mais leur nature évolue beaucoup.
Certaines catégories baissent fortement, comme les cambriolages et les accidents de la route, mais d’autres bondissent littéralement : les violences à l’égard de tous les détenteurs d’autorité, spécialement les élus, les forces de l’ordre et les enseignants…
Et de nouvelles formes apparaissent, en particulier dans le champ numérique : c’est la cybercriminalité, qui frappe chaque jour davantage.
Attention, les statistiques sont trompeuses : chez les gendarmes, le nombre des blessés diminue, mais les agressions (pas toujours verbales) augmentent…
Les homicides aussi diminuent, mais les tentatives augmentent : parce que la sécurité privée s’est développée, et que la médecine d’urgence est plus efficace. Toujours est-il que le sentiment d’insécurité progresse…