<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Le best-of des excuses bidons des condamnés pour infractions routières

Photo : Des gendarmes de l'EDSR de Gironde lors d'un contrôle routier (Crédit photo:MG/L'Essor).

16 octobre 2022 | Société

Temps de lecture : 3 minutes

Le best-of des excuses bidons des condamnés pour infractions routières

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Avant l'audience, un homme poursuivi pour infraction routière explique sa stratégie à son avocat: "J'ai lu que si le gendarme a pas de gants blancs…" Bien au fait de cette légende urbaine selon laquelle un gendarme ne pourrait dresser de procès verbal s'il ne porte pas ses gants de cérémonie, l'homme de loi le coupe: […]

Avant l'audience, un homme poursuivi pour infraction routière explique sa stratégie à son avocat: "J'ai lu que si le gendarme a pas de gants blancs…" Bien au fait de cette légende urbaine selon laquelle un gendarme ne pourrait dresser de procès verbal s'il ne porte pas ses gants de cérémonie, l'homme de loi le coupe: "On va éviter de dire ça à l'audience, hein ?". Pourtant à l'audience, devant son avocat effondré, l'homme se lance: "Mon avocat me dit de pas le dire mais…"

C'est l'une des nombreuses techniques de défense audacieuses que l'on peut recenser sous le tweet d'un anonyme se présentant comme juge d'application des peines. Il entend compléter le "bingo des condamnés pour infractions routières" et demande à ses followers de compléter la liste, assez drôle, même si les conséquences de ces faits peuvent être dramatiques. Il lance la série avec "Ce n’est pas que j’ai un problème à l’alcool, c’est que je n’ai pas de chance, je me fais contrôler à chaque fois que j’ai bu !" et "Ce taux d’alcool dans le sang est dû à mon médicament".

Les forces de sécurité sont bien évidemment présentes dans cette série, parfois sur fond de mauvaise foi comme ce conducteur qui assure "Non, je n’ai pas vu les gyros ni entendu les deux tons des gendarmes pendant les 30 minutes de course poursuite". Ou encore celui-ci qui lance à l'accueil du commissariat ou de la brigade: "Oui bonjour je viens déposer plainte pour le vol des plaques de mon véhicule, au cas ou vous ayez coursé quelqu’un avec la même immatriculation et un véhicule en tout point identique qui aurait commis un refus d’obtempérer aggravé hier… Comment ça vous m’avez reconnu ?"

Un douanier s'invite dans les réponses pour évoquer cet homme qui tente d'utiliser la méthode éculée de changer de place avec son passager… sauf qu'il est seul dans sa voiture.

Ou encore, un client habituel de la police municipale de sa commune qui assure "Non mais en fait j’ai pas conduit. Ma femme était en train de garer la voiture elle sait pas faire les créneaux donc je lui ai dit que je le faisais. C’est là que la municipale elle arrive et ils me connaissent du coup ils m’ont contrôlé. Franchement c’est pas de chance".

Et, pour les amateurs d'humour involontaire, le même twittos a lancé un "bingo des trafiquants de stups", où l'on peut découvrir un pâtissier dont la farine à 80€ le gramme évoquée sur les écoutes est certes un peu chère "mais elle fait pas de grumeaux, elle", ou cet autre qui détient 6 kilos de stupéfiants chez lui "uniquement pour (sa) conso personnelle".

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