À l’origine, l’association internationale des gendarmeries a pris comme le sigle FIEP (France, Italie, Espagne, Portugal), en référence à ses quatre pays fondateurs en 1994. Elle regroupe désormais 21 pays européens, africains, sud-américains et moyen-orientaux comptant une gendarmerie ou une force de police à statut militaire. Présidée en 2025 par la Gendarmerie française, qui a coordonné des travaux d’experts, la FIEP publie ce lundi 20 octobre 2025 un rapport « sur les enjeux et les IPACS de l’IA pour les forces de type gendarmerie« .
Un « Guide pratique pour une IA responsable » accompagne ce rapport. Son but est d’escorter ces forces dans « l’intégration éthique et opérationnelle » de l’intelligence artificielle. Les 21 gendarmeries conviennent que le recours à l’IA peut notamment permettre de détecter les menaces. Mais elles soulignent la nécessité d’une « vigilance éthique accrue ». Elles veulent en effet s’assurer que les technologies utilisées restent « conformes à leurs valeurs ancestrales de respect des libertés individuelles et collectives ».
#FIEP 🇫🇷 Le sommet de la FIEP sous la présidence de la @Gendarmerie se tient en ce moment à Paris, lancé par ministre de l’intérieur @NunezLaurent ainsi que le directeur général de la Gendarmerie Hubert Bonneau. pic.twitter.com/K1yeOCv2bu
— Gendarmerie nationale (@Gendarmerie) October 22, 2025
L’année de la présidence française de la FIEP se termine par un sommet, du lundi 20 au jeudi 23 octobre à Paris. La FIEP accueille à cette occasion deux nouveaux membres : la gendarmerie de la République du Congo et la Garde nationale des Emirats arabes unis.
PMG
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