Il violente sa compagne, casse le doigt d’une gendarme et finit en prison

Photo : Le prévenu a été maintenu en détention à l'issue de l'audience.

26 novembre 2025 | Société

Temps de lecture : 2 minutes

Il violente sa compagne, casse le doigt d’une gendarme et finit en prison

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Un homme a été condamné à un an de prison, dont six mois ferme, par le tribunal de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) après avoir violenté sa compagne puis blessé une gendarme lors de son interpellation. Jugé en comparution immédiate le 24 novembre 2025, il a été maintenu en détention. Les faits se sont déroulés trois jours plus […]

Un homme a été condamné à un an de prison, dont six mois ferme, par le tribunal de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) après avoir violenté sa compagne puis blessé une gendarme lors de son interpellation. Jugé en comparution immédiate le 24 novembre 2025, il a été maintenu en détention.

Les faits se sont déroulés trois jours plus tôt à Plourivo quand une femme sollicite les gendarmes pour violences conjugales. Comme l’explique Ouest France, elle dit avoir reçu un coup de tête de son conjoint. Le couple est en instance de séparation. « Quand nous arrivons sur place, le couple est au sol sur la route. Comme le prévenu est très énervé, je décide de l’interpeller », détaille la gendarme à l’audience.

Si le prévenu se laisse passer les menottes à un poignet, il se rebelle ensuite. Alors qu’il tente de prendre la fuite, il casse le doigt de la gendarme. L’homme de 38 ans est finalement maîtrisé. La militaire dénonce sa « réaction paranoïaque ». « Il est sous cocaïne et nous dit que nous ne sommes pas de vrais gendarmes, car nous n’arrivons pas à le menotter. Je crois qu’il ne s’est pas rendu compte qu’il me broyait la main », poursuit-elle.

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Un doigt cassé et 21 jours d’ITT pour la gendarme

La gendarme a eu un doigt cassé. Elle s’est aussi vu prescrire 21 jours d’incapacité totale de travail (ITT). « Ce n’était pas volontaire, je n’avais pas l’intention de la blesser. J’étais juste fatigué. La gendarme a fait son travail », regrette le prévenu.

Quant au coup de tête asséné à sa compagne ? « Elle devait m’apporter mon passeport pour que je trouve un logement puis repartir. Mais elle a commencé à me mettre des béquilles. Je me suis énervé, mais c’est tout ». Pour la procureure, ces violences « volontaires » sont avérées. Elle requiert 18 mois de prison dont 12 mois avec sursis.

Finalement, le tribunal a condamné le trentenaire à un an de prison dont 6 mois avec sursis et mise à l’épreuve de deux ans. Il a été maintenu en détention à l’issue de l’audience.

La question du mois

Bruno Retailleau, pour lutter contre la violence et les narcotrafics en Guadeloupe, a confirmé l’installation de « deux escadrons de gendarmerie mobile, sans enlever le peloton de la garde républicaine », mais aussi de « deux brigades nautiques », une de gendarmerie et une de police respectivement en Basse-Terre à Gourbeyre et à Pointe-à-Pitre. Pensez-vous que cela sera une réponse satisfaisante ?

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