<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Guillaume Canet et le GIGN, vedettes d’un film de Netflix disponible le 10 janvier

Photo : Guillaume Canet incarne un ancien gendarme du GIGN dans le film Ad Vitam, produit par Netflix (Ph: NETFLIX)

11 décembre 2024 | Société

Temps de lecture : 2 minutes

Guillaume Canet et le GIGN, vedettes d’un film de Netflix disponible le 10 janvier

par | Société

Pour la première fois, un film de fiction a été tourné en partie au GIGN. Pour ce film, disponible sur Netflix à partir du 10 janvier, Guillaume Canet, l'acteur principal, a aussi suivi plusieurs séances d'entrainement au GIGN pour ses cascades.

Dans « Ad Vitam, » thriller disponible dès le 10 janvier 2025 sur Netflix, Guillaume Canet campe un ancien membre du GIGN pris dans une affaire d’État. Réalisé par Rodolphe Lauga, ce film de fiction mêle action et drame. Franck Lazarev (Guillaume Canet), est brutalement confronté à son passé lorsqu’il doit retrouver sa femme, Léo, enlevée par un mystérieux groupe armé. Alors qu’il lutte pour la sauver, il découvre une conspiration qui le pousse à affronter des forces qu’il croyait avoir laissées derrière lui.

Descendre cinq étages en rappel en quelques secondes

L a préparation du film et le tournage sont loin d’avoir représenté une sinécure pour Guillaume Canet, 51 ans, cavalier de saut d’obstacles de niveau international. Il n’a pas uniquement revêtu la combinaison d’intervention avec l’insigne du GIGN. « Je me levais chaque jour vers 5h30 pour travailler chez moi pendant deux heures » avec mon coach Dènis Joukov, « ancien champion d’haltérophilie et ex-membre d’un Psig ». L’acteur et réalisateur a d’ailleurs confié dans une interview, publiée par Netflix, qu’entre « musculation, boxe, ou cardio, Dènis m’a mis la misère chaque jour pendant trois mois « ! Guillaume Canet est allé ensuite au GIGN à Satory pour préparer les séquences de saut en rappel. « C’est quelque chose que je n’avais jamais fait auparavant et j’ai dû me confronter à ma peur du vide ». Il assure être assez fier d’avoir pu dépasser le traumatisme en apprenant à descendre « cinq étages en rappel en quelques secondes ».

Dans cette fiction, l’acteur et réalisateur explique avoir voulu « absolument montrer l’humain, l’homme sous le casque et la tenue de combat ». Il a donc passé du temps avec ces hommes et femmes et compris qu’ils risquaient « leurs vies chaque jour pour sauver la nôtre ».

« S’engager pour la vie »

C’est en effet « un métier où il faut accepter de mourir à tout moment » d’ou la devise de l’unité « S’engager pour la vie ». Au GIGN, « la famille est très importante, primordiale même ». le film montre d’ailleurs la vie en collectivité (entraînements, interventions) te vie en famille, dans les appartements et le barbecue hebdomadaire des familles. « Ils forment une grande famille où l’on se soutient dans les moments de drame », relève Guillaume Canet. « Quand une femme de gendarme du GIGN perd son mari, elle reste vivre sur place, aux côtés du groupe et tout le monde prend soin de leurs enfants. Il y a une fraternité, une solidarité incroyable, extrêmement touchante à voir ».

La confiance, autre socle du groupe

La confiance « est primordiale pour ces hommes quand ils partent en mission », poursuit Guillaume Canet. Il évoque le tir de confiance lors de la remise des brevets au GIGN, « une prise de risque énorme mais aussi une preuve infinie de confiance, malgré le gilet pare‐balles ». Pour lui, « personne ne s’engage sur le terrain sans être physiquement et mentalement parfaitement préparé ». Chaque jour, les gendarmes de l’unité « sont pourtant confrontés à la violence et souvent à une terrible misère humaine ». Et, le soir, à leur retour chez eux, « ils ont évidemment besoin de retrouver un peu d’humanité et d’équilibre, tout simplement pour ne pas se perdre ». Guillaume Canet conclut : « En passant du temps avec eux pour l’écriture du scénario et mes entrainements physiques pour le rôle, j’ai découvert le côté profondément humain de ces hommes. Cela a nourri, et le scénario, et mon personnage ».

Fait inédit : pour la première fois, des scènes d’un film de fiction ont en effet été tournées au sein de la caserne Pasquier du GIGN à Satory,

Pierre-Marie GIRAUD

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