Les femmes des forces de l’ordre en colère multiplient les rassemblements

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14 juillet 2021 | Société

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Les femmes des forces de l’ordre en colère multiplient les rassemblements

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Après celui de Paris au Trocadéro mardi soir, des rassemblements modestes, à l’initiative du mouvement “Femmes des forces de l’ordre en colère” (FFOC), se sont tenus vendredi et samedi dans plusieurs villes, pour exprimer un soutien aux policiers, après une récente série d’agressions, ont constaté des journalistes de l’AFP. A Toulouse, Bordeaux, Lyon notamment, entre une […]

Après celui de Paris au Trocadéro mardi soir, des rassemblements modestes, à l’initiative du mouvement “Femmes des forces de l’ordre en colère” (FFOC), se sont tenus vendredi et samedi dans plusieurs villes, pour exprimer un soutien aux policiers, après une récente série d’agressions, ont constaté des journalistes de l’AFP.

A Toulouse, Bordeaux, Lyon notamment, entre une vingtaine et une quarantaine de personnes à chaque fois, conjoints ou proches de policiers, mais aussi membres des forces de l’ordre, ou simples citoyens, se sont rassemblées aux abords d’hôtels de police.

“Forces de l’ordre en danger, France blessée. Femmes des forces de l’ordre en colère. Mobilisons-nous”, clamait ainsi une banderole devant l’Hotel de police de Toulouse, où environ 40 personnes s’étaient réunies en début d’après-midi.

Au cœur des rassemblements, les griefs portaient sur “l’absence de respect” envers les forces de l’ordre, leur “manque de moyens”, que ce soit police, justice ou administration pénitentiaire, et “la réponse pénale insuffisante” aux auteurs d’agressions de policiers.

“Il faut donner plus de moyens aux forces de l’ordre, il faut punir beaucoup plus sévèrement les délinquants. La justice ne fait pas son travail”, a affirmé à l’AFP à Toulouse Michelle Delage, administratrice Occitanie de la FFOC.
“Je suis là pour montrer aussi le soutien de la population aux policiers. On met souvent en lumière les agresseurs, qui ne sont qu’une minorité, mais pas assez le soutien”, a déclaré à l’AFP à Bordeaux Brigitte, une aide-soignante quinquagénaire venue en simple citoyenne. D’autres regrettaient une faible mobilisation (une trentaine de personnes) “qui ne va pas plus loin qu’un  “like” sur Facebook”.

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Lors de plusieurs rassemblements, comme à Bordeaux, à Pau, une délégation de conjoints ou proches de policiers sont entrés dans les commissariats, pour distribuer aux fonctionnaires présents des gâteaux, crêpes, confiseries, faits maison, et “distribuer des sourires symbolisant notre soutien”, a expliqué Noémie, épouse de CRS.

Des rassemblements étaient aussi prévus samedi à Angers, Bayonne, Strasbourg notamment, dimanche à Nice.

Le collectif FFOC avait été lancé par une épouse de CRS en réaction à la “haine anti-flics” perçue à la suite de “l’affaire Théo”, du nom du jeune victime d’un viol présumé lors d’un interpellation violente à Aulnay-sous-Bois en février 2017.

Le groupe s’est remobilisé ces derniers jours après des agressions de policiers autour du Nouvel An, dont celle de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne).

Avec AFP

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