Deux personnes décédées dans des attentats déclarées « Victimes du terrorisme »

Photo : Comme les victimes du Bataclan en 2015, celles de Nice en 2016, peuvent être déclarées "Victimes du terrorisme" (Photo d'illustration : M.GUYOT/ESSOR)

9 décembre 2025 | Société

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Deux personnes décédées dans des attentats déclarées « Victimes du terrorisme »

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Cinq ans après l'attentat de la basilique de Nice et deux ans après l'attaque du 7-Octobre, deux victimes du terrorisme viennent d'être reconnues par l'Etat français.

Une Brésilienne décédée lors d’un attentat à Nice en 2020 et un Français tué lors du 7 octobre 2023 en Israël viennent d’être déclarées « Victimes du terrorisme ». Le Journal officiel publie ce mardi deux arrêtés en ce sens, signés du ministre de la Justice et datés du 5 décembre 2025. Ils prévoient que la mention « Victime du terrorisme » figurera sur l’acte de décès de ces deux personnes.

Attentat à la basilique de Nice

Le premier texte concerne Simone Barreto Silva, 49 ans, née le 10 octobre 1976 à Salvador de Bahia (Brésil), décédée le 29 octobre 2020 à Nice. Ce jour-là en début de matinée, un Tunisien arrivé clandestinement en France deux jours auparavant, pénètre dans la basilique de Nice. Il égorge trois personnes et crie « Allah Akbar » avant d’être blessé par des policiers municipaux. Simone Barreto Silva succombera à ses blessures quelques minutes après l’attaque. La cour d’assises spéciale de Paris a condamné le 26 février 2025 l’assaillant Brahim Aouissaoui, 21 ans à l’époque des faits, à la réclusion criminelle à perpétuité.

Attaque d’un kibboutz par le Hamas près de Gaza

Le second arrêté concerne Valentin Ghnassia, 25 ans, né le 28 octobre 2000 à Montpellier (Hérault). Ce jeune homme a été tué le 7 octobre 2023, lors du premier jour de l’attaque du Hamas contre Israël. Il se trouvait dans la localité de Be’eri (Israël), à 5 km de la frontière avec Gaza. Le Hamas avait envahi le kibboutz, tuant près d’une centaine de personnes. Le mouvement terroriste avait ensuite emmené des otages dans la bande de Gaza.

Pupille de la Nation

La mention « Victime du terrorisme », créée en 2012, se trouve en effet inscrite sur l’acte de décès de personnes mortes lors d’un acte de terrorisme. Elle concerne les victimes de nationalité française, quel que soit le pays où elles ont trouvé la mort. Et celles tuées sur le territoire français, quelle que soit leur nationalité. Leurs enfants peuvent ainsi devenir Pupille de la Nation 

Cette mention figure déjà sur l’acte de décès de plus de 160 personnes tuées dans un acte terroriste.

PMG

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