Détention illégale d’armes : un gendarme et un ex-policier condamnés en Gironde

Photo : Les armes saisies étaient interdites à la détention (photo d'illustration Pixabay)

3 octobre 2025 | Société

Temps de lecture : < 1 minute

Détention illégale d’armes : un gendarme et un ex-policier condamnés en Gironde

par | Société

Un gendarme et un ancien policier faisaient partie d’un groupe de collectionneurs condamnés pour des faits de détention et de revente illégales d’armes.

Le tribunal de Libourne (Gironde) a condamné la semaine dernière un gendarme et un ancien policier pour détention et de revente illégales d’armes. Ils faisaient partie d’un groupe de cinq collectionneurs échangeant et détenant de nombreuses armes, dont certaines de catégorie A, interdites à la détention. Plusieurs possédaient une licence de tir sportif.

Lire aussi : Un gendarme condamné pour avoir offert des armes à un collectionneur

Des anciennes pièces des guerres mondiales

Tous reconnus coupables, ils ont écopé d’une amende de 10 000 euros et d’une interdiction de détenir une arme pendant cinq ans. Ils ont vu leur permis de chasse retiré pour la même durée. Le gendarme, tout comme un autre accusé, a vu une grande partie de sa collection d’armes confisquée. La peine du militaire ne sera pas inscrite au casier judiciaire B2.

Selon Haute Gironde, une enquête, débutée en 2022, avait révélé l’existence d’un réseau informel de collectionneurs d’armes. Il s’agissait principalement d’anciennes pièces des guerres mondiales. Lee gendarmes avaient repéré le principal mis en cause sur le site NaturaBury. Puis, des perquisitions avaient permis de découvrir des armes interdites à la détention.

Lors de l’audience, la vice-procureure avait souligné le danger présentés par ces objets s’ils venaient à tomber entre de mauvaises mains.

La question du mois

Bruno Retailleau, pour lutter contre la violence et les narcotrafics en Guadeloupe, a confirmé l’installation de « deux escadrons de gendarmerie mobile, sans enlever le peloton de la garde républicaine », mais aussi de « deux brigades nautiques », une de gendarmerie et une de police respectivement en Basse-Terre à Gourbeyre et à Pointe-à-Pitre. Pensez-vous que cela sera une réponse satisfaisante ?

La Lettre Conflits

La newsletter de l’Essor de la Gendarmerie

Voir aussi