Alain Delon, dont on a appris le décès ce matin, dans sa propriété de Douchy, dans le Loiret, à 120 kilomètres de Paris, a montré à de nombreuses reprises qu’il éprouvait une affection particulière pour les gendarmes. Plusieurs d’entre eux étaient pour lui des amis personnels très chers.
Même si Delon n’a jamais tenu de rôle de gendarmes dans ses films, il entretenait des liens réguliers avec la Gendarmerie. (Un lecteur attentif de L’Essor nous fait remarquer qu’Alain Delon, dans un personnage de truand fuyant la police, dans le film « Le Gitan », 1975, s’était déguisé en motocycliste de la Gendarmerie…)
Il était présent à l’adieu aux armes de Denis Favier en 2016 aux Invalides.
Les gendarmes du Loiret, en particulier de Château-Renard, ou d’Orléans, le connaissaient bien.
Son garde du corps a longtemps été un ancien du GIGN. Delon était présent à de nombreuses cérémonies du GIGN. D’ailleurs, en 2005, l’acteur avait écrit à l’unité, qui vient de lui rendre hommage sur les réseaux sociaux en publiant cette correspondance amicale. Dans son message, Alain Delon écrivait :
« Sincèrement, il y a plusieurs choses que je regretterai toute ma vie.
1) Ne pas avoir été fait compagnon de la Libération par le Général de Gaulle ! J’étais né trop tard…
2) Membre du GIGN, cette unité d’élite… J’étais né trop tôt. »
Toujours très simple, il discutait avec les actifs, les anciens et les familles de l’unité, visiblement avec beaucoup de plaisir, comme j’ai pu le constater à plusieurs reprises.
Requiescat in pace !…
Pierre-Marie Giraud
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