Condamnation d’une gendarme adjointe volontaire complice d’un trafic de drogue

Photo : (Photo d'illustration: Sang Hyun Cho/Pixabay)

14 mars 2024 | Société

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Condamnation d’une gendarme adjointe volontaire complice d’un trafic de drogue

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C’en est fini de sa carrière. Une gendarme adjointe volontaire de la la brigade territoriale d'Avesnes-sur-Helpe (Nord), a été condamnée mercredi 13 mars, par le tribunal judiciaire de la ville à 12 mois d'emprisonnement avec sursis simple et une interdiction de travailler au sein des forces de sécurité pendant cinq ans. La jeune femme de […]

C’en est fini de sa carrière. Une gendarme adjointe volontaire de la la brigade territoriale d'Avesnes-sur-Helpe (Nord), a été condamnée mercredi 13 mars, par le tribunal judiciaire de la ville à 12 mois d'emprisonnement avec sursis simple et une interdiction de travailler au sein des forces de sécurité pendant cinq ans.

La jeune femme de 23 ans, Fallone D. était poursuivie pour «détention, offre ou cession non autorisée de stupéfiants », «divulgation illégale volontaire de données à caractère nuisibles (vie privée, considération)» et «détournement de la finalité d'un traitement de données à caractère personnel»., précise Le Figaro qui a assisté à l’audience avec La Voix du Nord. Elle était en particulier accusée d'avoir informé son petit ami, Corentin M., dealer principal d'un trafic de stupéfiants à Fourmies, des interventions de la gendarmerie dans la région. Une grave entorse à la loi attestée par des messages audios, que la jeune femme a tenté de réinterpréter devant le tribunal en assurant qu’il s’agissait d’avertir son compagnon de contrôles de vitesse et de non de stupéfiants.

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« La journée vous faites respecter la loi, le soir, quand vous êtes en civil, vous faites tout pour la contourner », s’est étonné la procureure Justine Pietrzak.

La défense de Fallone D. a bien tenté de minimiser son implication, soulignant son manque de connaissance du trafic de drogue orchestré par son compagnon. Pourtant, les déclarations de certains témoins et les écoutes téléphoniques démontrent que la GAV était au courant des activités illicites de son conjoint, qu’elle allait jusqu’à accompagner à ses rendez-vous, parfois même avec son véhicule.

Le tribunal a condamné les prévenus ont été condamnés à des peines allant de 8 mois de prison avec sursis, à 30 mois de prison, dont 18 avec sursis probatoire pour le compagnon de la gendarme.

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