<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Cinquième déchéance de nationalité depuis le début de l’année

Photo : L'homme avait été condamné par le tribunal correctionnel de Paris en 2018. (Photo d'illustration: M.Guyot/L'Essor)

13 avril 2023 | Société

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Cinquième déchéance de nationalité depuis le début de l’année

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Ce franco-marocain de 27 ans avait tenté de rejoindre en 2015 les rangs de l'Etat islamique en Syrie. Il avait été condamné le 14 juin 2018 par le tribunal correctionnel de Paris à six ans d'emprisonnement (dont deux tiers de sûreté) pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste"). Il a été déchu de sa nationalité française par un décret, "sur l'avis conforme du Conseil d'Etat", paru au Journal officiel du 7 avril.

Selon Jean-Charles Brisard , président du Centre d'analyse du terrorisme (CAT), ce jeune homme, alors âgé de 20 ans, appartenait à la "filière du Loiret", dont au moins cinq membres ont déjà été déchus de leur nationalité française. Il avait quitté le territoire national fin 2015 et avait été intercepté à la frontière croate alors qu'il tentait de rejoindre la Syrie.

La déchéance de la nationalité française a été prononcée à vingt-six reprises depuis 2015 : cinq en 2023, six en 2022, quatre en 2021, quatre en 2020, deux en 2019 et cinq en 2015. Elle a uniquement visé des Français qui ont participé à des attentats ou des tentatives d'attentat en France, ont combattu dans les rangs de Daech (Etat islamique) ou ceux d'Al-QaÏda ou ont tenté de les rejoindre, en Syrie ou en Irak.

PMG

Deux jumeaux franco-turcs, qui avaient rejoint les rangs de l’Etat islamique en Syrie, puis été condamnés à leur retour en France, ont été déchus de leur nationalité française.

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