<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Casquier de la Garde républicaine : le gardien d’un patrimoine centenaire

Photo : "On nous laisse le temps de bien travailler, car il faut que tout soit parfait et durable", explique Michaël Legrand, un casquier méticuleux (Photo : MG/L'Essor)

23 août 2022 | Société

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Casquier de la Garde républicaine : le gardien d’un patrimoine centenaire

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A la caserne Vérines, place de la République, à Paris, se trouve un atelier qui ferait rêver plus d’un bricoleur. C’est ici que les deux casquiers de la Garde républicaine entretiennent un patrimoine très ancien. 90% des casques sont centenaires Parmi les 780 casques de tradition utilisés par les gardes, des modèles de 1876, environ […]

A la caserne Vérines, place de la République, à Paris, se trouve un atelier qui ferait rêver plus d’un bricoleur. C’est ici que les deux casquiers de la Garde républicaine entretiennent un patrimoine très ancien.

90% des casques sont centenaires

Parmi les 780 casques de tradition utilisés par les gardes, des modèles de 1876, environ 90  % sont centenaires. Chaque garde dispose de son propre casque et ne peut en utiliser un autre pour assurer son service.

Mécaniciens : mains dans le cambouis, l’indispensable soutien opérationnel

"S’il n’a pas la bonne forme, la douleur peut aller jusqu’à provoquer un évanouissement", assure Michaël Legrand, carrossier de formation et casquier depuis 2008. Une partie du métier de casquier consiste à réparer, souvent dans l’urgence, les casques qui ont pu recevoir des coups lors de chutes diverses ou, tout simplement, avoir subi les outrages du vieillissement. Le reste du temps, Michaël Legrand assure la restauration complète des casques sortis des rangs car trop endommagés. Il faut compter 40 heures de travail pour un casque.

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