La gendarmerie de l’Isère a été l’objet d’un nouvel incendie ce jeudi matin. “Deux départs de feu ont été clairement identifiés et la piste criminelle est évidente, bien qu’il n’y ait pour l’instant aucune revendication“, souligne-t-on de source proche de l’enquête. Il s’agit du deuxième incendie criminel en cinq semaines dans des locaux de gendarmerie en Isère.
Mais cette fois, ce n’est pas la caserne Offner de Grenoble, qui a abrite le groupement de l’Isère, l’escadron, et la section de recherches Grenoble, mais le quartier de Meylan, en banlieue immédiate de la capitale de l’Isère, qui accueille la compagnie de Meylan et les familles.
Le sinistre s’est déclaré peu avant 4 heures ce jeudi matin dans l’enceinte de la brigade de gendarmerie de Meylan, située allée des Frênes.
Les flammes se sont propagées et ont légèrement endommagé la façade de bâtiments voisins dans lesquels sont logés les militaires et leurs familles qui ont pu évacuer les lieux rapidement. Aucun blessé n’est à déplorer.
Des gendarmes ont commencé à tenter de maîtriser le sinistre en attendant l’arrivée des sapeurs-pompiers qui ont pu l’éteindre rapidement. “Cet acte visait non pas les locaux et bureaux de la gendarmerie mais bien les véhicules privés et les familles” a déploré au Dauphiné le colonel Yves Marzin, commandant le groupement de gendarmerie de l’Isère.
Rappelons qu’un attentat par incendie a été commis e le 21 septembre dernier au sein de la caserne Offner à Grenoble et revendiqué le jour-même par des activistes de la mouvance anticapitaliste et libertaire. Plusieurs dizaines de véhicules de la gendarmerie et un hangar de 3 000 mètres carrés abritant notamment le plateau technique d’identification criminelle de la gendarmerie étaient alors partis en fumée.
Un incendie a également eu lieu à Limoges quelques jours avant.
Avec AFP