Des policiers du commissariat de police de Narbonne (Aude) se sont mis lundi en arrêt maladie ou ont consulté un médecin, victimes d’un “cycle dévastateur” de travail, a annoncé le syndicat Alliance police.
Neuf agents sur neuf de la Brigade de Jour, lundi matin, et sept sur neuf de la Brigade de Jour, lundi après-midi, étaient absents du commissariat “en raison des souffrances qu’ils supportent au travail“, a expliqué à l’AFP David Leyraud, secrétaire régional adjoint Alliance Occitanie.
“Nos collègues n’en peuvent plus. Ils sont à bout“, a-t-il estimé.
En cause: le rythme de travail. “On attendait du mieux en terme de cycle de travail mais en réalité on va vers le pire“, a affirmé le syndicaliste.
Le syndicat avait déposé un projet planifiant “un weekend de repos sur deux, contre un sur six précédemment“. Le plan d’Alliance prévoyait en outre “le doublement des patrouilles de police secours jusqu’à 50 heures“. Mais début septembre, on a mis en place un nouveau cycle qui est “encore plus dévastateur“, a ajouté M. Leyraud.
Avec Vigipirate, l’état d’urgence, les policiers “sont usés physiquement et psychologiquement“, a-t-il dit, précisant avoir en outre demandé la levée d’une sanction récente envers un élu d’Alliance. La Direction départementale de la Sécurité publique n’a pas pu être jointe.
Un rendez-vous a été demandé à la préfecture. Interrogée, celle-ci a précisé ne pas avoir reçu cette demande.
Avec AFP
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