Loin de diminuer, le nombre des escroqueries augmente chaque année: +10% en moyenne depuis 10 ans… Une ménage sur vingt estime en avoir été victime… Quelque 400.000 plaintes sont déposées annuellement auprès des services de gendarmerie et de police.
Parmi les innombrables modes opératoires de ces aigrefins: se faire passer pour un gendarme, parfois même en uniforme! (sic)
Des tentatives d'escroqueries permanentes
En permanence, de faux gendarmes tentent ainsi leur chance, que ce soit en porte-à-porte, par internet ou par téléphone.
Le 6 septembre 2018, les gendarmes de l'Isère écrivaient sur leur page Facebook: "Récemment, des personnes mal intentionnées se font passer pour des gendarmes en contactant par téléphone des commerçants Isérois afin de les escroquer de sommes d'argent importantes en échange d'un encart publicitaire dans la revue "L'Echo du Képi" (revue parfaitement sérieuse de l'Association d'Aide aux Membres et Familles de la Gendarmerie)". Ce phénomène ne concernait pas seulement l'Isère, indiquaient les gendarmes, puisque 25 commerçants s'étaient "déclarés victimes de la fraude dans plusieurs autres départements". La Gendarmerie de l'Isère invitait alors "à redoubler de vigilance" et à ne pas hésiter, "en cas d'appels douteux, à ne réaliser aucun paiement, à composer le 17 en ayant pris soin de noter l'heure et la date de l'appel".
Chaque année, des personnes vulnérables sont également ciblées par des usurpateurs usant de la fausse qualité de gendarme (mais aussi de policier, d'agent communaux, des eaux ou d'EDF…) pour abuser d'elles, pénétrer dans leur domicile et leur dérober des biens, de l'argent ou encore des bijoux.
En cette période d'avant-fêtes, les gendarmes d'Yssingeaux, dans la Haute-Loire, ont eu à connaitre d'une nouvelle tentative début décembre 2022. Un faux gendarme a pris contact avec au moins une entreprise pour tenter de vendre des encarts publicitaires. Un artisan a été contacté, en numéro masqué, par un homme se faisant passer pour un gendarme. Au bout du fil, l'homme cherchait à vendre des encarts publicitaires dont les bénéfices iraient aux pupilles de la Gendarmerie. L'artisan a eu le bon réflexe de se renseigner auprès des (vrais) gendarmes qui lui ont certifié qu'il s'agissait d'une arnaque…
L’éditeur du « Pandore et la Gendarmerie » déja plusieurs fois condamné