<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Arnaque à la convocation judiciaire: un officier de gendarmerie reçoit un faux avis d’inculpation signé de son nom

Photo :

20 avril 2022 | Société

Temps de lecture : 2 minutes

Arnaque à la convocation judiciaire: un officier de gendarmerie reçoit un faux avis d’inculpation signé de son nom

par | Société

A pousser trop loin l’arnaque, celle-ci en devient ridicule. Le chef de la brigade numérique de la Gendarmerie, le lieutenant Sébastien Possemé, s’en est amusé sur les réseaux sociaux. L’officier a en effet reçu par mail un faux avis d’inculpation, un prétexte pour lui soutirer de l’argent, signé de son propre nom. “Un comble! Je […]

A pousser trop loin l’arnaque, celle-ci en devient ridicule. Le chef de la brigade numérique de la Gendarmerie, le lieutenant Sébastien Possemé, s’en est amusé sur les réseaux sociaux. L’officier a en effet reçu par mail un faux avis d’inculpation, un prétexte pour lui soutirer de l’argent, signé de son propre nom. “Un comble! Je viens d’être convoqué en justice par moi-même, s’amuse le gendarme. S’agirait-il d’une tentative d’escroquerie?” 

Comment les gendarmes font face à une cybercriminalité toujours plus massive

Le faux avis d’inculpation tente de faire peur au militaire en mettant en avant de prétendues infractions au champ très large, de la pédopornographie à la pédophilie en passant par la cyberpornographie, l’exhibitionnisme et un trafic sexuel. Il s’agit en réalité d’une nouvelle variante d’une arnaque très répandue où l’identité d’un magistrat ou d’un policier est usurpée pour faire peur aux destinataires.

Une arnaque qui peut faire des dégâts

Reste que même si la situation est cocasse, ce type d’arnaque peut faire des dégâts. Certes, elle se repère facilement en vérifiant l’adresse mail de l’expéditeur. Si celle du correspondant n’est pas en @interieur.gouv.fr, c’est qu’il y a anguille sous roche. De même, le mode opératoire doit vous alerter. Un service enquêteur ne tente pas de négocier avec un potentiel auteur.

Ces brouteurs, ces malfaiteurs qui envoient ces arnaques, pratiquent une sorte de pêche au chalut. Qu’importe si leur tentative d’extorsion n’est pas très crédible, en envoyant des centaines de milliers de messages ils espèrent pouvoir tomber tôt ou tard sur une personne fragile qui rentrera dans le jeu de leur négociation.

Ce qui explique l’exercice de pédagogie de Sébastien Possemé. L’officier profite de sa mésaventure pour rappeler les trois choses à faire quand on reçoit un tel mail. Tout d’abord, ne surtout pas y répondre. Ensuite, signaler ce message sur Signal-spam. Et enfin s’informer en consultant la fiche pratique écrite par la plateforme d’information Cybermalveillance sur ce sujet. 

Registre :

La Lettre Conflits

La newsletter de l’Essor de la Gendarmerie

Voir aussi