Après une année d'attente, le Président de la République a mis fin au suspense en révélant, ce lundi 2 octobre à Tonneins (Lot-et-Garonne), la carte des nouvelles brigades, qui seront finalement 238 au lieu des 200 promises. Le ministère a publié peu après cette liste, par régions et commandements de gendarmerie. Chacune des 93 brigades fixes devrait accueillir dix gendarmes, contre six par unité dans les 145 mobiles. Actuellement, selon le ministère de l'Intérieur, la France compte exactement 3.049 brigades en métropole et outre-mer.
Il s'agit, a assuré M. Macron d'un "réinvestissement historique", en inaugurant la nouvelle caserne de Tonneins. Cette dernière ne fait pas partie des 238 nouvelles brigades qui doivent compenser en partie les quelque 500 brigades supprimées entre 2007 et 2016. "Les gens ont besoin de votre présence parce qu'elle rassure, parce qu'elle dissuade, parce qu'elle accompagne", a ajouté le Président. En moyenne, sauf à Paris et sa petite couronne où il n'y a pas de brigade de gendarmerie, chaque département verra la création de une à quatre nouvelles brigades.
Dans le Lot-et-Garonne, le chef de l'Etat a fait une patrouille avec des gendarmes et flashé, avec un radar portatif, un véhicule circulant en excès de vitesse. Une des brigades mobiles va justement voir le jour dans le même département à Clairac, où la candidate du Rassemblement national Marine Le Pen est arrivée en tête du second tour de la présidentielle en 2022 avec 53 % des voix.
"A chaque fois que nos compatriotes ont le sentiment que l'efficacité n'est pas au rendez-vous, que la République n'est pas assez présente, ils peuvent se
tourner vers les extrêmes", a soutenu M. Macron;
(avec l'AFP)
Macron annonce lundi la localisation des quelque 200 nouvelle brigades
