Le 21 novembre 2025, la compagnie de gendarmerie de Tours a été placée en alerte. La caserne Raby était en effet visée par un projet de représailles. Selon La Nouvelle République, des narcotrafiquants avaient l’intention de s’en prendre directement aux militaires, après un vaste coup de filet des gendarmes quelques jours plus tôt. Une menace de représailles qualifiée « d’assez inédite ».
Le 17 novembre, les gendarmes interpellaient huit personnes, dont trois mineurs, à Amboise, dans le quartier de Malétrenne-Plaisance. Puis condamnées pour trafic de drogue par le tribunal de Tours. Une opération menée par les unités spécialisées du groupement de gendarmerie de Tours et des renforts venus du Loir-et-Cher.
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Huit personnes interpellées lors du coup de filet
Les menaces ont été découvertes par les enquêtes vers 17h00, déclenchant immédiatement la mise en place d’un dispositif de sécurité. Soit le déploiement d’une vingtaine de militaires à l’intérieur et autour de la caserne Raby., dont des renforts venus des casernes d’Amboise et de Chinon. Aucune attaque ne s’est finalement produite. Vers 2100, la tension est retombée quand les gendarmes sont parvenus à rentrer directement en contact avec les trafiquants. Ils les ont alors raisonné. Par précaution, les militaires sont restés en alerte toute la nuit.
Huit personnes ont été jugées ou présentées à des magistrats le 21 novembre. L’une d’elles a écopé de deux ans de prison, dont quatorze mois assortis d’un sursis probatoire. Sa complice a pris deux ans de prison, assortis d’un sursis probatoire. Elle réalisera la partie ferme de sa peine sous bracelet électronique. Les autres ont comparu sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). Enfin, deux mineurs de 16 ans ont été déférés au parquet de Tours. Ils seront prochainement, avec un autre mineur, convoqués devant le tribunal pour enfants.










