Une équipe du GIGN a en effet arrêté, sans coup férir ce samedi à l’heure du laitier, Mickaël Ettori,52 ans, un pilier du grand banditisme corse, membre de la bande du Petit Bar. Ce malfaiteur, cueilli à Olmeto-Plage (Corse-du-Sud) se trouvait en cavale depuis cinq ans. Olmeto, une commune du littoral ouest de la Corse du sud se situe à une dizaine de km de Propriano. Selon les informations de L’Essor, le dossier de Mickaël Ettori figurait en haut de la pile des dossiers des personnes recherchées par le GIGN, depuis le début de sa cavale.
Condamnation en absence
Dans un communiqué, le procureur d’Ajaccio Nicolas Septe a détaillé cette arrestation. Celle-ci survient deux jours après sa condamnation en son absence dans l’affaire de l’assassinat de l’avocat Antoine Sollacaro, en 2012. Elle s’inscrit dans le cadre d’une commission rogatoire d’un juge d’instruction de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Marseille, a ajouté M. Septe. Ce quinquagénaire se trouvait en début d’après-midi en en garde à vue après « une interpellation sans résistance », a précisé le procureur.
Le procureur de Marseille Nicolas Bessone, s’est félicité de cette arrestation due à « un travail considérable et minutieux de la section de recherches de la gendarmerie ». Le ministre de l’intérieur Laurent Nuñez, a également donné un coup de chapeau aux militaires du GIGN et de la SR Corse. Le ministre se trouvait moins de 24 heures auparavant dans la caserne du GIGN à Satory. Lors de la prise de commandement du colonel Benoît Villeminoz, il avait souligné le grand professionnalisme de l’unité.
Actes préparatoires à l’assassinat d’Antoine Sollacaro
Considéré par les enquêteurs comme « proche lieutenant » de Jacques Santoni, suspecté d’être à la tête du Petit Bar, Mickaël Ettori avait donc écopé jeudi de quinze ans de réclusion criminelle pour association de malfaiteurs en récidive. La cour d’assises des Bouches-du-Rhône l’a été reconnu coupable d’avoir participé à des actes préparatoires dans le cadre de l’assassinat d’Antoine Sollacaro à Ajaccio, en 2012. Et la même année, d’une tentative d’assassinat contre Charles Cervoni proche d’Alain Orsoni, ancien dirigeant nationaliste.
PMG (avec l’AFP)










