Un phénomène en pleine expansion : la participation citoyenne en zone Gendarmerie. L’Exemple de Marconne

Photo : Instauré en 2011 par le ministère de l'Intérieur, le dispositif de participation citoyenne s'inscrit dans le cadre de la démarche partenariale entre les forces de l'ordre, les élus et la population, afin d'améliorer la prévention et la lutte contre la délinquance.

6 mars 2023 | Opérationnel

Temps de lecture : 2 minutes

Un phénomène en pleine expansion : la participation citoyenne en zone Gendarmerie. L’Exemple de Marconne

par | Opérationnel

Quand le le capitaine Fabrice Prédhomme, commandant la communauté des brigades de gendarmerie de Marconne (avant son départ pour Amiens), réunis les référents de la participation citoyenne de sa circonscription, il y a quelques jours –235 référents, citoyens volontaires, relais de la Gendarmerie dans leur village, leur quartier ou leur rue– il est fier de […]

Quand le le capitaine Fabrice Prédhomme, commandant la communauté des brigades de gendarmerie de Marconne (avant son départ pour Amiens), réunis les référents de la participation citoyenne de sa circonscription, il y a quelques jours –235 référents, citoyens volontaires, relais de la Gendarmerie dans leur village, leur quartier ou leur rue– il est fier de déclarer: "À mon arrivée en 2019, sept communes affichaient à leur entrée le panonceau et aujourd’hui, elles sont 29", rapporte notre confrère, Le Journal de Montreuil.

Depuis plusieurs années, «la participation citoyenne», concept d’origine britannique encadré par la loi, permet, sur la base du volontariat, à des habitants de devenir "référent" auprès de la gendarmerie. Il s’agit d’informateurs, mais pas de délateurs…

"Les référents ne doivent en aucun cas intervenir. C’est le rôle des forces de l’ordre", rappelle le capitaine Prédhomme.

Le rôle de ces "référents" ? Des hommes et des femmes qui font remonter les informations comme un véhicule suspect qui circule dans la commune, la présence de démarcheurs, des visiteurs chez des voisins qui sont en vacances, ou toute autre attitude qui pose question. Les référents possèdent l’adresse mail pour transmettre les messages à la brigade.

Cette action est complémentaire avec les opérations déjà menées au sein de la Gendarmerie, comme «tranquillité vacances» ou encore dans les communes, avec la mise en place de la vidéo protection.

Communiquer avec la gendarmerie

Tout citoyen dispose de plusieurs autres moyens de communication avec la gendarmerie, via les applications tels:

– « Panneau Pocket » accessible à tous, avec des alertes publiées par les brigades locales pour inciter à la prudence et aux précautions sur des événements comme des vols, des allées et venues suspectes. Certains messages sont aussi relayés par les communes sur leurs sites web et les panneaux lumineux parfois installés ;

– « Ma sécurité » avec des informations émanant du ministère ;

– ou encore « gend’élus », une application développée par la gendarmerie pour les élus, avec des fiches réflexes pour répondre aux diverses questions en matière de réglementation face à des problèmes de la vie courante que les maires doivent gérer.

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