Les images sont impressionnantes, mais grâce au professionnalisme de l’équipage contraint à l’amerrissage, il y aura eu plus de peur que de mal. Vendredi 11 octobre 2024, en début de matinée, un hélicoptère AS 350 « Ecureuil » de la section aérienne de la Gendarmerie (SAG) de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, a rencontré un problème technique. Il effectuait alors un vol au large de la commune du Mont-Dore, dans le cadre d’une mission de reconnaissance.
L’équipage n’a eu d’autre choix que d’entamer une manoeuvre d’amerrissage d’urgence. Pour cela les pilotes ont du mettre en oeuvre une procédure d’urgence dite « d’autorotation ». Une technique qui permet à l’appareil de se poser malgré l’arrêt du moteur.
Trois gendarmes composaient l’équipage. Deux pilotes expérimentés, dont un instructeur, ainsi qu’un mécanicien de bord. Malgré des « quelques séquelles » en raison de l’impact avec la surface de l’eau, amoindri grâce à la manoeuvre de « posé-glissé » et au système de flottaison d’urgence activé au préalable, tous s’en sortent indemnes. L’appareil a par ailleurs pu être préservé.
Témoin des faits, c’est un bateau assurant des navettes maritimes qui naviguait à proximité qui a récupéré l’équipage avant l’arrivée de renforts sur place. Les gendarmes de la brigade nautique de Nouméa ont ensuite pu remorquer l’hélicoptère jusqu’au rivage. Là, il a été sorti de l’eau avec l’aide des militaires du Régiment d’infanterie de marine du Pacifique (RIMaP) de Nouvelle-Calédonie. Rapatrié à la base de la section aérienne, il sera inspecté afin de déterminer les circonstances précises de l’incident. D’après le commandement des Forces aériennes de la Gendarmerie (FAGN), l’avarie serait probablement liée au moteur de l’hélicoptère. Des investigations sont en cours.
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