Un gendarme du PSIG de Guingamp condamné pour violences lors d’une interpellation

Photo : Malgré sa condamnation, le gendarme du PSIG peut continuer d'exercer (photo LP)

28 novembre 2025 | Opérationnel

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Un gendarme du PSIG de Guingamp condamné pour violences lors d’une interpellation

par | Opérationnel

Condamné à quatre mois de prison avec sursis pour violences par le tribunal de Saint-Brieuc, le gendarme du PSIG pourra néanmoins continuer d’exercer dans la fonction publique.

Un gendarme du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) de Guingamp a été condamné pour violences à quatre mois de prison avec sursis. Jugé le 16 octobre par le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), son affaire avait été mise en délibéré au 27 novembre 2025.

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Le gendarme du PSIG peut continuer d’exercer

Comme l’explique Ouest France, le militaire était poursuivi après avoir porté un coup derrière la tête à un homme interpellé. Les faits s’étaient produits le 28 mars 2024 chez des particuliers lors d’une soirée alcoolisée. Le prévenu de 29 ans était aussi poursuivi pour avoir pénétré dans cet appartement sans autorisation.

Relaxé pour la violation de domicile, le militaire du PSIG de Guingamp a  été reconnu coupable de violences par personne dépositaire de l’autorité publique sans incapacité. Il a été condamné à quatre mois de prison avec sursis. Le tribunal ne l’a pas interdit d’exercer son métier de gendarme. Il l’a en effet  dispensé de l’inscription de sa peine au bulletin numéro 2 de son casier judiciaire.

Cette peine est en deçà des réquisitions du procureur de la République. Elle avait demandé une peine de six mois avec sursis et l’interdiction d’exercer définitivement toute activité dans la fonction publique. « Il fallait une peine car vous vous êtes rendu coupable de violences alors que vous incarnez l’autorité et que vous avez en ce sens un devoir de vigilance et l’exemplarité. Mais au regard de la situation, il n’y a pas lieu de prononcer à votre encontre de sanction disciplinaire. Rien ne vous empêche d’exercer votre fonction« , explique la présidente du tribunal.

La question du mois

Bruno Retailleau, pour lutter contre la violence et les narcotrafics en Guadeloupe, a confirmé l’installation de « deux escadrons de gendarmerie mobile, sans enlever le peloton de la garde républicaine », mais aussi de « deux brigades nautiques », une de gendarmerie et une de police respectivement en Basse-Terre à Gourbeyre et à Pointe-à-Pitre. Pensez-vous que cela sera une réponse satisfaisante ?

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