Un gendarme du Psig blessé lors d’une interpellation en Loire-Atlantique

Photo : Un gendarme du PSIG a reçu un coup de pied au visage (Photo: L.Picard / L'Essor)

18 septembre 2024 | Opérationnel

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Un gendarme du Psig blessé lors d’une interpellation en Loire-Atlantique

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Le militaire du Psig de Saint-Nazaire a reçu un violent coup de pied au visage de la part d’un homme, menotté, qui venait d’être interpellé.

A Pontchâteau (Loire-Atlantique), un gendarme du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (Psig) de Saint-Nazaire a reçu un violent coup de pied au visage par un homme menotté. Blessé, le militaire a été transporté à l’hôpital.

Comme l’explique Ouest France, les faits se sont produits dans la nuit du lundi 16 au 17 septembre 2024. Peu avant minuit, une patrouille du Psig de Saint-Nazaire procédait à un contrôle de routine d’un véhicule avec plusieurs personnes à proximité.

Le suspect inscrit au fichier des personnes recherchées

Les gendarmes auraient alors constaté que le nom d’un homme était inscrit au fichier des personnes recherchées. « Il avait interdiction de rencontrer une femme, présente sur les lieux », explique une source à nos confrères. L’homme en question a alors tenté de prendre la fuite.

Les militaires l’ont néanmoins rapidement rattrapé. Interpellé puis menotté, le suspect est embarqué dans le véhicule du Psig. Mais l’homme se débat. Il assène alors un violent coup de pied au visage du militaire qui lui attachait la ceinture de sécurité.

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Trois personnes placées en garde à vue

Le lendemain, les militaires ont interpellé un autre homme. Ce dernier avait proféré des menaces et outrages la veille. Une femme devait aussi se présenter dans la journée à la brigade de gendarmerie de Pontchâteau. Elle a été mise en cause pour des propos menaçants.

Comme l’a confirmé à nos confrères Florence Sroda-Bru, procureure de la République de Saint-Nazaire, une procédure en flagrance a été « ouverte du chef de violences aggravées par la qualité de la victime, un gendarme ».

Les trois personnes ont été placées en garde à vue. Elle devaient être déferrées mercredi 18 septembre, au parquet de Saint-Nazaire, en vue d’une possible comparution immédiate devant le tribunal judiciaire.

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