Un gendarme blessé par balle en Guyane

Photo : Un panneau de brigade de gendarmerie, en Guyane. (photos d'illustration- Gendarmerie de Guyane)

17 juin 2025 | Opérationnel

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Un gendarme blessé par balle en Guyane

par | Opérationnel

Le militaire du PSIG a été blessé par balle à la cuisse lors d’une patrouille, à Saint-Laurent-du-Maroni (Guyane). Un individu, monté sur une draisienne, a ouvert le feu à plusieurs reprises en direction des militaires. Un suspect était en fuite.

Un gendarme du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) a été blessé par balle en Guyane. Les faits se sont produits à à Saint-Laurent-du-Maroni, peu après 23h00, le 15 juin 2025.Touché à la cuisse. Il a été hospitalisé au Centre hospitalier de l’Ouest guyanais (Chog). Il est hors de danger. Nos confrères de France Guyane expliquent que la balle n’a pas touché « l’artère ni l’os ».

L’agression s’est produite alors que les militaires étaient en mission de contrôle, dans une zone dépourvue d’éclairage. « Cinq gendarmes intervenaient en assistance, à la suite d’une chute d’une personne montée sur une draisienne. Arrivés à sa hauteur et alors que les militaires mettaient pied à terre, l’individu reculait tout en portant sa main à une sacoche. Immédiatement, alors qu’il lui était demandé de montrer ses mains. Puis, l’individu ouvrait le feu, à plusieurs reprises, en direction des gendarmes qui ripostaient », explique Aline Clérot, procureur de la République.

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Le gendarme reçoit la visite de Manuel Valls à l’hôpital

La procureure ajoute que le suspect est « activement recherché » pour « tentative d’homicide volontaire sur personnes dépositaires de l’autorité publique ».

Au moment des faits, le ministre des Outre-mer Manuel Valls,se trouvait en visite officielle dans l’Ouest guyanais. Il a rendu visite au gendarme hospitalisé. Le ministre souligne que la victime « était sur le terrain, dans un quartier d’habitat informel, plongé dans le noir, face à un homme qui n’a pas hésité à tirer sur les forces de l’ordre. Ça démontre la dangerosité du travail des gendarmes ici, mais aussi leur utilité ».

Trois autres personnes ont été blessés par des balles, à Saint-Laurent, quartier Saint-Maurice, dans la nuit du 15 juin. « Il faut continuer la présence permanente sur le terrain. Harceler les groupes violents et les trafiquants illégaux, poursuivre le travail sur le fleuve, accentuer le travail avec le Suriname », conclut Manuel Valls

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