Depuis 1903, la Gendarmerie nationale se mobilise pour assurer la sécurité du Tour de France cycliste. Le départ de la 110ème édition de la Grande Boucle sera donné le samedi 1er juillet 2023 à Bilbao, en Espagne, pour une arrivée prévue à Paris, sur les Champs-Elysées le dimanche 25 juillet. Comme chaque année, les coureurs du Tour de France offriront du bonheur au public massé sur les 3.410 kilomètres du parcours. Incontournable, l’épreuve est le troisième événement sportif le plus suivi au monde. Pour que chacun puisse profiter du spectacle sans danger et que l’épreuve se déroule sans encombre, les militaires seront présents sur la majorité du parcours. Pour ce Tour 2023, ils seront 13.000 gendarmes à être déployés sur les routes du Tour de France masculin et féminin, et au centre de coordination. L’épreuve féminine aura lieu, quant à elle, du 23 au 30 juillet.
Plus de 5.000 réservistes
Pour faciliter, sécuriser le passage de la course et de la caravane, et veiller à ce qu’aucun supporter ne puisse gêner le peloton, 13.000 gendarmes départementaux (brigades, pelotons de surveillance et d’intervention, escadrons départementaux de sécurité routière), gendarmes mobiles, élèves-gendarmes et réservistes sont mobilisés, en plus de la quarantaine de motocyclistes de la Garde républicaine, chargés de l’escorte.
Pour assurer la sécurité, également aux abords des villages départs et arrivées du Tour, ce sont cette année les gendarmes mobiles de l'escadron 26/7 de Belfort qui mobilisés. Une équipe cynophile spécialisée dans la recherche d'explosifs sur des personnes en mouvement (Rexpemo), appuyée par des militaires du peloton d’intervention de la Garde républicaine, longeront les flux de personnes. Avec plus de 5.000 personnels engagés sur l’épreuve, la réserve opérationnelle est aussi un élément clé du dispositif global de sécurité.
Aussi, comme c’est le cas depuis les attentats de 2015, des membres de la Force intervention (FI) du GIGN seront intégrés au dispositif, au sol et dans les airs, avec l’appui des Forces aériennes de la Gendarmerie (FAGN).
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Une présence aussi sur la caravane du Tour
Ce dispositif est placé sous la responsabilité d’un officier de liaison de la Direction générale de la Gendarmerie nationale qui est détaché à plein temps sur l’événement. Il a été en lien avec Amaury Sport Organisation (ASO), l'organisateur, durant les mois de préparation de l’épreuve et les conseille sur les questions d’ordre public, de sécurité et de police judiciaire. Tout au long des épreuves, cet officier de liaison, le lieutenant-colonel Joël Scherer, qui effectue cette année son dernier Tour à ce poste, est au coeur de la course, au centre de commandement ou bien dans un véhicule précurseur, positionné à 5 minutes devant les coureurs.
Comme le départ de l’épreuve est donné à Bilbao, en Espagne, où se disputeront les trois premières étapes, les gendarmes travailleront de pair avec leurs homologues espagnols sur ces étapes communes. Aussi, la renommée du Tour impose de tenir compte de l'arrivée de spectateurs étrangers, présents également en masse sur les routes de France. Cela peut être, par exemple, le cas lors des étapes de montagne, dans les Pyrénées, où il est courant de croiser des supporters venus des Pays-Bas. Dans le cadre de la coopération de sécurité et défense européenne, les polices allemande et néerlandaise seront présentes aux côtés des gendarmes français.
Enfin, la Gendarmerie nationale sera une nouvelle fois présente au sein de la caravane publicitaire du Tour de France masculin et féminin. Ce détachement est composé de 14 militaires issus de tous les types d’unités de la Gendarmerie (gendarmes mobiles, départementaux et corps de soutien). Sur le parcours, outre leur rôle de prévention, les caravaniers-animateurs renseigneront aussi le public sur les carrières et métiers proposés par la Gendarmerie.
Maxime Dardailhon, la voix de la Gendarmerie sur le Tour 2020
