Trois gendarmes ont fait face à un refus d’obtempérer, à Saint-André-de-Cubzac (Gironde), dans la nuit du 19 au 20 octobre. Une course-poursuite s’est engagée pendant une dizaine de minutes. Le conducteur de la voiture en fuite a perdu le contrôle, et ses deux occupants ont été grièvement blessés. Le véhicule a également été accidenté. Les trois militaires ont été conduits à l’hôpital sans blessure sérieuse.
Sud Ouest précise que les faits ont débuté vers 4 heures du matin, quand un automobiliste a refusé de s’arrêter à un contrôle. À la vue des gendarmes, l’homme n’a pas obtempéré et a accéléré, manquant au passage de renverser un militaire. Pris en chasse par les gendarmes, le conducteur a ensuite pris de nombreux risques lors de la course-poursuite.
Au moment d’emprunter une sortie menant à Cenon, il a alors perdu le contrôle du véhicule et a violemment percuté un terre-plein. Lancé à ses trousses, le véhicule de gendarmerie n’a pas pu éviter un accident après avoir également percuté le terre-plein.
Les militaires légèrement blessés ont été conduits à l’hôpital et en sont ressortis dans la journée. En revanche, les deux occupants de la voiture en fuite ont été sérieusement blessés. Ce sont deux jeunes âgés de 23 et 21 ans. Ils ont dû être hospitalisés.
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Un refus d’obtempérer toutes les 20 minutes en France
Selon les premiers éléments de l’enquête, le fuyard était sous l’emprise de stupéfiants au moment des faits. Il aurait aussi voulu échapper au contrôle en raison d’un défaut d’assurance.
D’après les statistiques du ministère de l’Intérieur, un refus d’obtempérer est enregistré en moyenne toutes les 20 minutes en France. Par ailleurs, près de 150 gendarmes sont blessés chaque année lors de ce type de délit. Fin août 2024, l’adjudant Eric Comyn a été tué dans les mêmes circonstances, lors d’un contrôle routier à Mougins (Alpes-Maritimes), après un refus d’obtempérer.
