Morsure, coup de pied, coups de poing au visage. Quatre gendarmes et un policier du département de l’Ardèche ont été agressés en l’espace d’une semaine. Dans un communiqué, la préfète Sophie Elizeon fait part de sa colère. Elle « condamne ces violences avec la plus grande fermeté et apporte son soutien total à celles et ceux qui risquent leur vie pour nous protéger ».
Un gendarme de la brigade de Thueyts a ainsi reçu des coups de poing au visage alors que sa patrouille intervenait au domicile d’un homme alcoolisé et menaçant sa femme. Il a obtenu deux jours d’interruption totale de travail (ITT). Un gendarme de la brigade du Teil a été mordu à la main. Sa patrouille intervenait pour maîtriser une femme agitée qui venait de quitter un hôpital psychiatrique et refusait de sortir d’un commerce. Trois jours d’ITT ont été prescrits au militaire.
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Un refus d’obtempérer tous les deux jours en Ardèche en 2024
Deux gendarmes de la brigade de proximité de Joyeuse ont été blessés au bras et à la cheville lors d’une intervention en flagrant délit sur un vol. Enfin, un policier de Privas a également été blessé (un jour d’ITT) après avoir reçu des coups de pied tandis que sa patrouille intervenait, également en flagrant délit de vol. « Ces événements sont inacceptables ; s’en prendre aux forces de l’ordre, c’est s’en prendre à la République », ajoute la préfète de l’Ardèche.
En 2024, 140 refus d’obtempérer ont été enregistrés en Ardèche, selon le directeur de cabinet de la préfecture de l’Ardèche, Guillem Gervilla, contacté par nos confrères d’Ici Drôme Ardèche. Cela représente près d’un refus d’obtempérer tous les deux jours en 2024 en Ardèche.
