Prison ferme pour un sexagénaire après avoir donné un coup de poing à un gendarme

Photo : Le gendarme a ouvert la porte de la cellule de garde à vue et le prévenu lui a mis un coup de poing. (Photo d'illustration: L.Picard / L'Essor)

3 janvier 2025 | Opérationnel

Temps de lecture : 2 minutes

Prison ferme pour un sexagénaire après avoir donné un coup de poing à un gendarme

par | Opérationnel

Un homme a été condamné à de la prison ferme après avoir violé son interdiction de se rendre chez son épouse et mis un coup de poing à un gendarme lors de sa garde à vue à Isbergues (Nord).

Dans le Nord, un homme d’une soixantaine d’années, a été condamné, le 30 décembre 2024, à 18 mois de prison, plus une la révocation d’un sursis de trois mois, avec un mandat de dépôt. Il a violé l’interdiction d’entrer en contact avec son épouse. Puis, lors de sa garde à vue, il a frappé un gendarme et insulté les militaires de la brigade de gendarmerie d’Isbergues (Nord). Il a également dégradé la geôle où il était placé en garde à vue. Le prévenu avait déjà été condamné à plusieurs reprises pour des violences conjugales sur son épouse.

La Voix du Nord précise que les gendarmes sont intervenus au domicile d’une Isberguoise, le 28 décembre 2024, car un homme tambourinait à sa porte. Les militaires se sont déjà rendus à plusieurs reprises à cette adresse. Sur place, ils retrouvent le mari de la victime, alcoolisé. Ils lui rappellent qu’il a l’interdiction judiciaire d’entrer en contact avec sa femme. Ils se font insulter par cet homme de 66 ans.

Après un passage à l’hôpital, le sexagénaire est placé en garde à vue. Il est toujours aussi nerveux et insultant. Puis, il se met à tousser étrangement. Un gendarme ouvre la geôle pour s’assurer que tout va bien. Le prévenu assène alors un coup de poing au visage du militaire. Puis, les gendarmes découvrent qu’il a uriné au sol, déchiré son matelas, et griffé l’œilleton de la porte.

Le prévenu déjà condamné pour violence conjugale

Lors de son procès, l’homme a reconnu avoir violé l’interdiction d’entrer en contact avec son épouse. Ils sont mariés depuis 41 ans. Pour les insultes et la violence envers les gendarmes, il dit ne pas s’en souvenir.

Le procureur évoque, de son côté, « un trou noir sélectif ». Il rappelle notamment que l’Isberguois a déjà été condamné à six reprises, dont cinq fois pour des violences sur son épouse, en particulier avec un couteau. Il requiert deux ans de prison plus révocation de trois mois de sursis.

Les jugés ont décidé de condamner le sexagénaire à une peine de 18 mois de prison avec un mandat de dépôt. La révocation d’un sursis de trois mois accompagne cette peine. Il devra enfin, indemniser deux gendarmes, à hauteur de 800 euros.

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