Un gendarme du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (Psig) de Guingamp (Côtes-d’Armor) a eu le nez fracturé après avoir reçu un coup de tête lors d’une interpellation. L’agresseur a été déféré le 29 septembre 2024 devant le parquet de Saint-Brieuc. Selon la procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), il a été condamné à une peine d’un an de prison. En raison de ses antécédents judiciaires, il a été placé sous mandat de dépôt.
Tout dérape durant le trajet vers l’hôpital
Comme l’explique Ouest France, les faits se sont produits dans la nuit du 27 au 28 septembre. L’équipe du Psig de Guingamp a été sollicitée à la sortie d’un bar à cause d’une personne en état d’ébriété manifeste. Sur place, les militaires décident d’interpeller l’homme, âgé de 37 ans. Avant son placement en cellule de dégrisement, l’homme est conduit à l’hôpital afin de contrôler son état de santé.
Le trajet jusqu’à l’hôpital n’est toutefois pas de tout repos pour les miliaires. Outrages à caractère raciste, crachats, coups de pied: le Guingampais est très agité. De plus, il assène un coup de tête à l’un des gendarmes du Psig. Ce dernier est alors victime d’une facture du nez. Sept jours d’interruption totale de travail (ITT) lui ont été prescrits.
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Un an de prison avec mandat de dépôt
Dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, l’agresseur a écopé d’un an de prison. Une peine assortie d’un mandat de dépôt qui le conduit directement en détention. « La présente affaire illustre, une nouvelle fois, la difficulté des conditions d’intervention des militaires de la Gendarmerie et la fermeté et la célérité de la réponse pénale en répression des infractions graves commises à cette occasion », a commenté le procureur de la République, Nicolas Heitz.