Près de Toulouse, les gendarmes sauvent un joggeur en arrêt respiratoire

Photo : Une patrouille de gendarmes circulait quand le jogger, inanimé, a été aperçu. (Photo d'illustration: L.Picard / L'Essor)

14 janvier 2025 | Opérationnel

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Près de Toulouse, les gendarmes sauvent un joggeur en arrêt respiratoire

par | Opérationnel

Deux gendarmes de la brigade de Castanet-Tolosan ont sauvé la vie d’un joggeur, victime d’un accident cardiovasculaire et retrouvé inerte sur le trottoir.

Grâce à l’intervention des gendarmes, l’histoire finit bien. Le 15 décembre 2024, deux militaires de la brigade de Castanet-Tolosan (Haute-Garonne) ont sauvé la vie d’un joggeur, victime d’un accident cardiovasculaire. Les deux gendarmes lui ont prodigué les premiers soins. Des secondes d’action essentielles avant l’arrivée des secours. Un mois après les faits, le coureur a tenu à remercier les gendarmes.

La Dépêche explique que les faits se sont déroulés en début d’après-midi. Vers 13h30, deux gendarmes de la brigade de Castanet-Tolosan patrouillent cette commune proche de Toulouse. La gendarme Aïcha G, alors copilote, aperçoit une personne allongée à terre, vêtue d’un tee-shirt fluo. L’homme, qui effectuait son footing, est en arrêt respiratoire. Il est inconscient sur le trottoir. Son pronostic vital est susceptible d’être engagé. Immédiatement, les militaires préviennent les pompiers et le Samu.  Conscients que tout peut se jouer à quelques secondes près, ils pratiquent sur la victime les premiers gestes en  en attendant l’arrivée des secours.

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Des gendarmes formés aux premiers secours

Le chef John. D échange avec les urgentistes par téléphone. Puis, il dispense les gestes de premiers secours méthodiquement pendant une dizaine de minutes. Sa collègue trouve un défibrillateur dans une salle, située juste à côté. L’intervention des gendarmes s’avèrera décisive avant l’arrivée des secours. « Tout est allé très vite, nous ne nous sommes pas posé de question. C’est la première fois que je pratiquais en vrai », a expliqué le gendarme John à nos confrères. Ce sauvetage illustre l’importance pour les gendarmes d’être formés aux premiers secours. Sans leur intervention le coureur,  qui n’avait jamais eu d’alertes auparavant, ne serait peut-être plus en vie aujourd’hui.

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