Le relais de la flamme olympique se déroule "sans incident majeur" grâce à un "niveau de protection inédit", s’est félicité le ministère de l’Intérieur dans un communiqué publié le 28 mai. Depuis son arrivée à Marseille, où une cérémonie et un concert géant ont rassemblé 200.000 personnes le 8 mai, "dans de très bonnes conditions de sécurité", la flamme continue de sillonner la France, attirant au total 610.000 spectateurs.
La place Beauvau souligne que "ces bonnes conditions de sécurité sont rendues possibles par un travail de préparation très important effectué par les services du ministère de l'Intérieur et des Outre-mer, en lien avec l'organisateur et les collectivités locales". Chaque jour, "entre 1.000 et 1.500 policiers et gendarmes" sont mobilisés pour sécuriser l'événement.
1.550 personnes écartées du dispositif, dont 33 relayeurs
"Grâce au dispositif d'anticipation et à l'engagement des forces de l'ordre et des services de renseignement, près de 110 actions de contestation ont été entravées", souligne le ministère. 78 personnes ont été interpellées et 30 drones suspects interceptés.
Par ailleurs, précise la Place Beauvau, "393.000 enquêtes administratives de sécurité ont été réalisées", dont 16.000 sur les relayeurs et 17.000 sur les personnels chargés de l'organisation des "cérémonies du chaudron". Ces enquêtes "ont permis d'écarter 1.550 personnes, dont 33 relayeurs et 31 personnels chargés de l'organisation". Enfin, "41 individus fichés S et FSPRT ont été écartés de l'organisation des Jeux olympiques et du relais de la flamme", ajoute le ministère
La flamme sera ce jeudi 30 mai à Caen dans le Calvados et continuera de sillonner la France jusqu’à sa dernière étape, le 26 juillet, en Seine-Saint-Denis, jour de la cérémonie d’ouverture des Jeux. Le 14 juillet, elle sera à Paris et, en ce jour de fête nationale, descendra l’avenue des Champs-Élysées, en lieu et place du traditionnel défilé militaire, délocalisé pour l’occasion à Vincennes.