Piégé par un gendarme de Rambouillet, un pédophile interpellé et jugé en comparution immédiate

Photo : Le gendarme a piégé le pédophile sur une application de messagerie instantanée (Photo : Archives L'Essor).

14 janvier 2022 | Opérationnel

Temps de lecture : 2 minutes

Piégé par un gendarme de Rambouillet, un pédophile interpellé et jugé en comparution immédiate

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Derrière la supposée jeune fille se cachait un gendarme, sous pseudonyme, de la brigade de recherches de Rambouillet. Piégé par le militaire, un homme d’une cinquantaine d’années qui contactait des mineures sur internet pour leur proposer des relations sexuelles à été interpellé le 10 janvier et présenté dès le lendemain devant le tribunal correctionnel de […]

Derrière la supposée jeune fille se cachait un gendarme, sous pseudonyme, de la brigade de recherches de Rambouillet. Piégé par le militaire, un homme d’une cinquantaine d’années qui contactait des mineures sur internet pour leur proposer des relations sexuelles à été interpellé le 10 janvier et présenté dès le lendemain devant le tribunal correctionnel de Versailles.

Une affaire rondement menée puisque les faits incriminés remontent aux tout premiers jours de cette nouvelle année.

Formé à l’enquête sous pseudonyme

Début janvier, cet homme, qui se fait appeler Davidi, noue le contact sur une messagerie instantanée avec une jeune adolescente. Rapidement, il lui propose des relations sexuelles et va même lui envoyer une photo de lui, visage découvert et pantalon baissé jusqu’aux pieds.

Sauf que la supposée jeune fille est l’adjudant G, de la brigade de recherches (BR) de Rambouillet, spécialement formé à l’enquête sous pseudonyme. Ce dernier va pousser le prédateur à la faute. En l’occurrence, une proposition de rendez-vous qui va permettre aux gendarmes de le localiser, puis de l’interpeller. Lors des perquisitions menées à son domicile, un foyer situé à Versailles, les militaires découvriront dans son ordinateur portable un fichier contenant quelque 540 images pédopornographiques.

Présenté le 11 janvier en comparution immédiate devant le tribunal de Versailles, ce prédateur sans travail et désocialisé a reconnu les faits sans pouvoir les expliquer. Du fait de son casier judiciaire vierge, il écope de 12 mois de prison avec sursis, avec obligation de soins, mise à l’épreuve et interdiction d'entrer en contact avec des mineurs.

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Ce genre d’enquête est une grande première pour la brigade de Rambouillet. L’adjudant G. est en effet l’un des rares militaires rattachés à une BR à avoir été formé à cette technique. Une formation effectuée en février 2021 au Centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N) de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), autrefois réservée aux gendarmes de section de recherches ou d’office central. Elle lui permet aujourd’hui d’enquêter dans l'espace cyber sous pseudonyme, sans avoir à demander de réquisition au parquet, notamment sur les affaires de pédocriminalité.

Pour en savoir plus : lire l'article de GENDinfo

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