Chamonix : la colère du patron du PGHM contre l’inconscience des ascensionnistes

Photo :

14 juillet 2021 | Opérationnel

Temps de lecture : < 1 minute

Chamonix : la colère du patron du PGHM contre l’inconscience des ascensionnistes

par | Opérationnel

Le mardi 15 août dernier, un père de famille partait à l’assaut du Mont-Blanc sans l’équipement minimum que nécessite cette ascension. Le soir même, sa femme signalait sa disparition. Cet ingénieur lyonnais a été retrouvé mort, deux jours plus tard, par les gendarmes du peloton de haute montagne de Chamonix au fond d’une crevasse de 25 mètres. […]

Le mardi 15 août dernier, un père de famille partait à l’assaut du Mont-Blanc sans l’équipement minimum que nécessite cette ascension. Le soir même, sa femme signalait sa disparition. Cet ingénieur lyonnais a été retrouvé mort, deux jours plus tard, par les gendarmes du peloton de haute montagne de Chamonix au fond d’une crevasse de 25 mètres.

Dans une interview accordée à Lyon Capital, le lieutenant-colonel Stéphane Bozon, commandant le PGHM de Chamonix, détaille le dispositif de recherches qui a été déployé pendant ces deux jours pour retrouver le trailer loynnais, avec chien pisteur, hélicoptère y compris l’appel à témoins lancé sur Facebook.

Le patron du PGHM  profite de l’interview pour pousser un “coup de gueule” contre ces sportifs qui font l’ascension du Mont-Blanc sans être équipés de façon adéquate pour l’alpinisme en haute-montagne. L’homme décédé avait en l’occurrence une tenue pour le trail, légère, à peine imperméable et portait des chaussures à crampons non adaptées.

Excédé lui aussi par l’imprudence des ascensionnistes, le maire de Saint-Gervais,  Jean-Marc Peillex, a pris la semaine dernière un arrêté obligeant les alpinistes à porter un équipement adéquat sous peine d’une amende.

L’article Chamonix : la colère du patron du PGHM contre l’inconscience des ascensionnistes est apparu en premier sur L'Essor.

La question du mois

Bruno Retailleau, pour lutter contre la violence et les narcotrafics en Guadeloupe, a confirmé l’installation de « deux escadrons de gendarmerie mobile, sans enlever le peloton de la garde républicaine », mais aussi de « deux brigades nautiques », une de gendarmerie et une de police respectivement en Basse-Terre à Gourbeyre et à Pointe-à-Pitre. Pensez-vous que cela sera une réponse satisfaisante ?

La Lettre Conflits

La newsletter de l’Essor de la Gendarmerie

Voir aussi