Les gendarmes à la recherche de la petite Maëlys, disparue il y a plus de deux semaines lors d’un mariage, ont eu recours ce lundi 11 septembre à des sonars pour sonder les profondeurs du lac d’Aiguebelette en Savoie, où le principal suspect avait ses habitudes. Par ailleurs, des plongeurs de la gendarmerie continuent à explorer les berges du lac.
Une embarcation équipée d’un sonar envoyé de Strasbourg et une autre dépêchée de Genève par la police suisse ont scruté les fonds de cette étendue d’eau de 5 kilomètres carrés, a indiqué à l’AFP un porte-parole de la gendarmerie, l’adjudant-chef Ludovic Wojcik.
Deux équipes de trois plongeurs de la gendarmerie nationale ont par ailleurs continué à explorer les berges du lac. Les recherches se poursuivront mardi, a précisé le militaire.
Le lac d’Aiguebelette atteint par endroits une profondeur de plus de 70 mètres. Il est situé à quelques kilomètres du domicile du suspect qui a été écroué dans cette affaire. Ce dernier avait l’habitude d’y promener ses chiens et sa famille possède un bateau ancré sur le lac.
Maëlys, 9 ans, a disparu dans la nuit du 26 au 27 août lors d’un mariage auquel elle assistait avec ses parents à Pont-de-Beauvoisin (Isère).
D’importants moyens ont été depuis mobilisés pour la retrouver.
Par ailleurs, la constitution d’une cagnotte devant bénéficier aux parents de Maëlys a été lancée sur le site Leetchi à l’initiative d'”anciennes camarades de promo de l’école d’infirmières” de la mère de la petite fille. “Nous avons créé cette cagnotte pour permettre aux parents de Maëlys de se consacrer entièrement à leur famille en ce moment, sans craindre la perte de revenus“, ont précisé sur le site les personnes à l’origine de cette initiative.
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