<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Loire-Atlantique : une gendarme adjointe volontaire accusée d’avoir donné des informations d’enquête à son compagnon

Photo : La gendarme adjointe volontaire (GAV) a reconnu une partie des faits et sera jugée le 16 mai 2023.

11 février 2023 | Opérationnel

Temps de lecture : 2 minutes

Loire-Atlantique : une gendarme adjointe volontaire accusée d’avoir donné des informations d’enquête à son compagnon

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Une gendarme adjointe volontaire (GAV), âgée de 22 ans, est soupçonnée d’avoir transmis des informations à son compagnon, dans le cadre de sa mission au sein d’une compagnie de Loire-Atlantique. Placée sous contrôle judiciaire le 31 janvier 2023, elle sera jugée le 16 mai pour révélation d’informations sur une enquête, dans trois opérations distinctes, et pour usage détourné de la finalité de données à caractère personnel. Elle aurait notamment consulté le fichier du traitement des antécédents judiciaires (Taj) à des fins personnelles.

Vidéosurveillance et fichier de traitement des antécédents judiciaires

Comme l’indique Ouest France, les premiers soupçons ont commencé à peser sur la gendarme adjointe volontaire dès août 2022, suite à une alerte donnée par une victime. Cette dernière venait juste de déposer plainte contre un proche dans une brigade de Loire-Atlantique et s’étonnait qu’il ait connaissance de cette information aussi rapidement. Après enquête, de sérieux doutes s’étaient portés sur la jeune militaire de 22 ans.

Puis, début octobre 2022, tandis que les gendarmes de cette brigade procèdent à l’organisation d’une opération et s’attendent ensuite à retrouver une importante somme d’argent sur le compte bancaire d’un suspect, "l’intégralité semble avoir été transférée juste avant leur arrivée", écrivent nos confrères. Une nouvelle fois, la gendarme adjointe volontaire est soupçonnée. L'enquête permet d’établir qu’elle aurait relevé des informations de vidéosurveillance et consulté le fichier de traitement des antécédents judiciaires (TAJ).

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Une procédure disciplinaire ouverte

Interpellée le 29 janvier 2023 puis placée en garde à vue, la jeune femme a avoué et reconnu une partie des faits qui lui sont reprochés. Elle a notamment indiqué qu’elle avait agi ainsi pour transmettre ces informations à son compagnon. Elle a été déférée au palais de justice de Nantes le 31 janvier, puis placée sous contrôle judiciaire, avec interdiction de quitter le département et d’exercer une activité professionnelle au sein de la Gendarmerie nationale jusqu’au jugement fixé le 16 mai.

Sans donner la nature de la sanction, nos confrères indiquent enfin qu’une procédure disciplinaire a tout de suite été appliquée à l’encontre de cette gendarme adjointe volontaire.

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