Les travaux menés par les gendarmes de l’IRCGN ont montré que les trois squelettes mis au jour début juin dans l’Yonne ont plus de cent ans. Ces nouvelles analyses confirment les conclusions d’une première expertise menée par l’Institut national de recherches archéologiques préventives de Dijon.
“Tout lien avec une affaire criminelle ou disparition récente est ainsi exclu et ces résultats permettent de clore l’enquête en cours“, a précisé la procureure de la République Sophie Macquart-Moulin.
Les résultats des analyses menées par l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), par coloration au bleu du Nil, corroborent le travail d’expertise réalisé cette semaine par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) de Dijon qui avait conclu qu’il s’agissait d’anciennes sépultures chrétiennes.
Pour parvenir à cette conclusion, les archéologues avaient considéré le positionnement des squelettes (alignés ou parallèles entre eux), la disposition des ossements (membres en extension, alignés suivant un axe est-ouest, avec la tête tournée vers l’est), l’absence de tout objet contemporain et l’étude des couches sédimentaires ne mettant en évidence
aucune activité humaine contemporaine.
Ces ossements humains avaient été découverts lors de travaux de terrassement pour la construction d’un parking à Gurgy. Le journal Le Parisien avait alors émis l’hypothèse d’un lien avec l’affaire des “disparues de l’Yonne” et Émile Louis.
L’article L’IRCGN confirme : les squelettes découverts dans l’Yonne ont plus de 100 ans est apparu en premier sur L'Essor.