Sept personnes, formant une « équipe criminelle structurée » qui volait des grosses cylindrées dans l’agglomération lyonnaise pour le grand banditisme, ont été interpellées et mises en examen, a annoncé vendredi 18 avril 2025 la Gendarmerie.
Répartition des rôles, outils d’encodage de clés et repérage méthodique des voitures: un mode opératoire « bien rodé » pour fournir des véhicules à leurs « clients » du « grand banditisme ». Ceux là les utilisaient ensuite pour des « règlements de compte, séquestrations, vols en bande organisée », précise la DGGN dans un communiqué.
L’enquête, menée pendant des mois par les gendarmes du Rhône et de la section de recherches (SR) de Lyon, « a permis de mettre au jour l’existence d’un vaste réseau structuré ». Il serait responsable d’une trentaine de vols.
Vaste opération de démantèlement à Lyon
Pour le démanteler, une vaste opération judiciaire a eu lieu lundi 14 avril 2025. En plus des enquêteurs de la SR de Lyon, elle a mobilisé près de 100 gendarmes. On comptait parmi eux plusieurs unités d’intervention, ainsi que quatre équipes cynophiles. « Impliqués à des degrés divers », sept « logisticiens », principalement interpellés à Lyon, ont ensuite été présentés à un juge d’instruction. Ils ont été mis en examen, quatre placés en détention provisoire et trois sous contrôle judiciaire.
Les rôles étaient répartis par un « donneur d’ordre » et les véhicules méthodiquement repérés. Ils étaient ensuite « rapidement » volés puis acheminés vers des bandes de malfaiteurs « impliqués dans des faits graves ». .
Voitures, fourgons et camionnettes
« Assez efficaces », ces malfaiteurs avaient la réputation d’être « des voleurs fiables pour fournir rapidement les véhicules » à Lyon et ses alentours, explique à l’AFP le colonel David Lieutet, commandant de la SR de Lyon. Des voitures de sport, principalement, mais aussi parfois des fourgons et des camionnettes, étaient revendus à « des prix dérisoires ». Au cours des perquisitions, les enquêteurs ont saisi trois véhicules, dont une Audi RS3, pour un montant total de 127.000 euros. Les gendarmes ont également mis la main sur le matériel électronique utilisé pour les vols.
(Avec l’AFP)
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