En 4 minutes et 32 secondes, le groupe d'élite de la Gendarmerie a étalé dimanche après-midi une grande partie de ses capacités, lors d'une démonstration très dynamique. Le thème, une prise d'otages de neuf personnes dans une ferme par un groupe d'activistes, passés à l'action violente et endurcis par des séjours sur des zones de guerre, qui demandent la démission du président de la République en menaçant d'exécuter un otage toutes les quinze minutes.
Une section d'intervention du GIGN, soit une vingtaine d'hommes, déclenche alors un plan d'assaut d'urgence, sous l'oeil d'un drone gros comme un moineau. Deux terroristes, dont le tête est représentée par un ballon de baudruche, sont neutralisés par un tir coordonné de deux tireurs en appui à une centaine de mètres. Un véhicule brouilleur est mis en place pour rendre inoffensifs d'éventuels explosifs déclenchés par téléphone portable. En moins d'une minute, huit gendarmes, amenés par le Sherpa, véhicule d'assaut, pénètrent dans la ferme et exfiltrent les otages. Un terroriste en fuite est stoppé par un chien d'assaut. Un otage blessé, en urgence absolue, est soigné par un médecin intégré au groupe d'assaut.
