Les militaires de l’antenne du Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (AGIGN) d’Orange (Vaucluse) ont reçu dans leurs locaux une vingtaine d’athlètes de ski cross et de BMX de l’équipe de France olympiques le 17 juillet 2024. A l’initiative du groupement de gendarmerie départementale de Vaucluse et de son commandant, le colonel Garance, ces sportifs de haut niveau ont travaillé la gestion du stress avec les militaires au sein de la caserne lieutenant Moyne. Les Jeux olympiques de Paris débutent, le 26 juillet 2024, avec la cérémonie d’ouverture.
Un partage de méthodes de gestion du stress
Durant une matinée, les gendarmes de l’AGIGN d’Orange ont partagé une partie de leurs méthodes, axées notamment sur la gestion des émotions. Ultime pression, stress ultime, pas de droit à l’erreur : les points communs sont nombreux entre les membres de l’unité d’élite de la Gendarmerie et les sportifs de haut niveau. "Le calque est assez évident entre ce que peut ressentir un futur champion olympique et certains de mes opérateurs au cours de leurs interventions sur la manière dont on se prépare et surtout dont on gère le stress. Il y a aussi des parallèles entre la façon de réaliser nos missions", explique Valentin, Commandant de l’AGIGN d’Orange, à nos confères de La Provence.
Lors d’un atelier pratique, les athlètes et leurs staffs ont pris part à une mission factice, notamment en formant une colonne d’intervention. Pistolet d’entraînement en main, ils ont aussi réalisé un exercice de restitution, après avoir enchaîné les obstacles pour finir sur un pas de tir. En toute fin de matinée, les sportifs ont pu découvrir certains équipements du GIGN, comme son hélicoptère.
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Ce n'est pas une première pour le GIGN
Ce n’est pas la première fois que des membres du GIGN accompagnent des athlètes de haut niveau pour des entraînements atypiques mais ô combien précieux avant les épreuves. En 2022, Quentin Fillon-Maillet, double champion olympique de biathlon lors des jeux Olympiques de Pékin, s’était préparé au tir et à la gestion du stress avec des membres de l’unité d’élite de la Gendarmerie.
