<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Gironde : ivre, il percute la voiture des gendarmes pour s’enfuir, mais cale et termine en garde à vue

Photo : L'homme a tenté de prendre la fuite en percutant le véhicule de gendarmerie, mais a calé, permettant son interpellation. (photo d'archive : L'Essor)

25 août 2021 | Opérationnel

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Gironde : ivre, il percute la voiture des gendarmes pour s’enfuir, mais cale et termine en garde à vue

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Dans la nuit du 21 au 22 août derniers, aux alentours de 4 heures du matin, les gendarmes de Gironde sont sollicités pour des problèmes de tapage nocturne, à Saint-Maixant, une commune située entre Bordeaux et Marmande. Mais une fois arrivés sur place, comme le révèle France Bleu Gironde, les militaires souhaitent tout d'abord contrôler un autre individu, à bord d’une Peugeot 206. Toutefois, à leur vue, l’individu préfère prendre la fuite avec son véhicule. Quelques instants plus tard, les gendarmes aperçoivent le véhicule revenir à leur hauteur. L’homme les invective alors, puis fait vrombir son moteur avant de prendre une nouvelle fois la fuite.

Il percute la voiture des gendarmes pour s'enfuir mais finit par caler

Les militaires finissent par retrouver la trace du fuyard dans un parking de Saint-Maixant. Ils garent alors leur voiture derrière la sienne, afin de l’empêcher une nouvelle fois de s’enfuir. Lorsqu'ils sortent pour procéder au contrôle, le suspect, bloqué, percute à plusieurs reprises le véhicule d'intervention des gendarmes. Puis, alors qu'il continue de manœuvrer pour tenter de s'enfuir, sa voiture finit par caler. Profitant de l'opportunité, les gendarmes interpellent alors le conducteur. Cet homme, âgé d’une vingtaine d’années et alcoolisé au moment des faits, a terminé la nuit en cellule.

Placé en garde à vue pour des faits de "violences volontaires aggravées avec arme par destination", il a ensuite été déféré au Tribunal de Bordeaux lundi 23 août 2021. Jugé, il écope finalement, comme le précise le Républicain, d'une peine de 12 mois d’emprisonnement, assortie d’un sursis probatoire de 2 ans, impliquant notamment une obligation de travail et un stage de sécurité routière, ainsi qu'une amende de 300 euros et la confiscation de son véhicule.

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