Guyane : quatre mises en examen après l’attaque d’une base militaire

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14 juillet 2021 | Opérationnel

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Guyane : quatre mises en examen après l’attaque d’une base militaire

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Quatre hommes, dont un militaire, étaient en garde à vue depuis mardi en Guyane après l’attaque à main armée de la base nautique militaire du 9e Rima, le 14 juillet à Roura, a indiqué jeudi le parquet. Une conférence de presse a été organisée jeudi 12 octobre par le procureur en présence du lieutenant-colonel Yannick Canivet, patron de la section de recherches de la gendarmerie qui était chargée de l’enquête. Quatre personnes ont été mises en examen.

Les quatre individus doivent être déférés vendredi en début d’après-midi avant d’être présentés à un juge d’instruction, le procureur Eric Vaillant ayant annoncé l’ouverture d’une information judiciaire pour “vol à main armée en bande organisée” .

Parmi les suspects figure un militaire du 9e Rima (Régiment d’infanterie de marine), “soupçonné d’avoir fourni des informations” au commando armé, a précisé le procureur. “Ce militaire le conteste“, a-t-il ajouté.

Le fils du militaire, âgé de moins de 18 ans, et un cousin de celui-ci, soupçonnés d’être deux des trois braqueurs du 14 juillet, ont été également placés en garde à vue, a indiqué une source proche de l’enquête confirmant une information du site Guyaweb.

La quatrième garde à vue concerne le conducteur présumé de la pirogue qui a transporté trois individus cagoulés et armés qui ont attaqué, le 14 juillet dernier vers 18h45, la base nautique militaire de Stoupan proche du bourg de Roura.

Les trois homme ligotent et bâillonnent les trois militaires présents sur la base “mais non armés, s’agissant d’une base de loisirs“, selon le procureur.

Ils volent 18 moteurs hors bord et quelques accessoires, selon une source proche de l’enquête.

Les malfaiteurs prennent la fuite en pirogue avec leur butin “estimé à plus de 100.000 euros” selon le parquet. Trois des 18 moteurs volés sont vite retrouvés par la police brésilienne. Les 15 autres restent aujourd’hui introuvables.

Progressivement, “c’est une famille qui est soupçonnée. Une partie de cette famille vit en Guyane et une partie au Brésil“, a confié le procureur. Les interpellations ont été menée mardi.

La saisine d’un juge d’instruction vendredi vise à permettre de nouvelles investigations : deux autres personnes sont en effet soupçonnées dont le troisième braqueur “identifié” qui serait “au Brésil“, selon le procureur.

AFP

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