Selon le ministre de l'Intérieur, outre la mobilisation maximale des forces de sécurité intérieure, c'est un dispositif « révolutionnaire » qui sera mis en place pour les Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de Paris 2024, associant en région parisienne les trois unités d'intervention spécialisée de la Gendarmerie (GIGN), de la Police nationale (Raid) et de la préfecture de Police de Paris (BRI). Une organisation inédite, d'autant que la plaque parisienne est traditionnellement la chasse gardée de la BRI, voire du Raid. Mais cette fois, face à l'ampleur de la mobilisation annoncée, pas le choix.
Le visible…
Sans trop entrer dans les détails pour des raisons évidentes de sécurité, le dispositif présenté mi-janvier semble relativement similaire à celui qu'avaient évoqué les patrons des trois forces d'intervention spécialisée à l'automne dernier, lorsqu'ils avaient "de concert", selon Europe 1, proposé de sécuriser ensemble la cérémonie d'ouverture des JO, et plus largement les Jeux.
Dans les faits, pendant les Jeux, outre les équipes engagées pour des missions spécifiques de protection rapprochées des athlètes, l'Ile-de-France sera partagée en trois zones. La première, composée des Yvelines et de l'ouest parisien, sera
