"Les gendarmes qui viendront renforcer la plaque parisienne pour les épreuves sportives seront des gendarmes d’active qui n’ont pas de permission pendant les JOP (Jeux olympiques et paralympiques). Des réservistes les remplaceront en régions, surtout pendant les journées de pic d’activité", a déclaré le général Gesnot, à nos confrères d’AEF-Info.
Ces pics sont attendus les 26 et 27 juillet autour de la cérémonie d’ouverture, les 3 et 4 août, au cours desquels de nombreuses épreuves sont prévues et notamment celles du cyclisme sur route, et les 9 et 10 août à la fin de session olympique.
Pour pallier le manque de gendarmes d’active en régions ce seront donc "entre 7 000 et 10 000 réservistes opérationnels de premier niveau mobilisés chaque jour sur l’ensemble du territoire", d’après le général Jean-Pierre Gesnot.
Et d’ajouter : "En temps normal, 2 500 réservistes sont sollicités quotidiennement en France, un chiffre qui double les week-ends d’été".
Hormis les réservistes vivant en Île-de-France et affectés sur la plaque parisienne pour des missions liées aux JOP, les réservistes resteront dans leurs régions d'origine et effectueront les missions qu'ils connaissent déjà, a déclaré Jean-Pierre Gesnot. Il a également souligné que les régions très touristiques comme la Paca (Provence-Alpes-Côte-d'Azur) et la Nouvelle-Aquitaine fourniront probablement moins de gendarmes pour les JOP en raison de leur affluence estivale. Il a également rappelé que c'est à chaque commandant de région de décider de la composition de ses effectifs.
Des réservistes mobilisables "rapidement" en cas de besoins supplémentaires
Pas d’opposition de principe toutefois à ce que des réservistes n’étant pas domiciliés en Ile-de-France soient délocalisés à Paris sur les week-ends de pic d’activité, estime le commandant des réserves mais ces derniers resteront "minoritaires". Dans ce cas, ils seront "bien sûr logés, que ce soit sur les camps militaires de Beynes et Satory (Yvelines), ou dans des collèges et lycées investis par la Gendarmerie. "Nous avons plusieurs milliers de places d’hébergement déjà réservées".
En outre selon le commandant, les réservistes opérationnels de la gendarmerie actuellement au nombre de 33 600 seront mobilisables "rapidement" via l’outil numérique Minotaur, en cas de besoins supplémentaires liés, par exemple, à une carence de la sécurité privée…