Dix ans après le meurtre et le viol d’une octogénaire, les gendarmes arrêtent un suspect

Photo : Rondache de la section de recherches de Paris. Située dans la capitale, elle intervient sur des sujets complexes et sensibles. (Photo d'illustration)

16 octobre 2025 | Opérationnel

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Dix ans après le meurtre et le viol d’une octogénaire, les gendarmes arrêtent un suspect

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Les gendarmes n'avaient jamaIs lâché l'affaire. Ils viennent d'arrêter l'auteur présumé du meurtre d'une octogénaire en 2015 en Seine-et-Marne.
Les gendarmes n’avaient jamaIs lâché l’affaire: ils viennent d’arrêter le suspect du meurtre d’une octogénaire en 2015 en Seine-et-Marne. Un quadragénaire, qui a reconnu les faits, vient en effet de se voir mis en examen et placé en détention provisoire. La justice de le soupçonne du meurtre suivi de viol, dix ans après la découverte du corps d’une femme de 89 ans dans une résidence pour personnes âgées en Seine-et-Marne. Son corps avait été retrouvé le 12 juillet 2015 dans son logement à La Ferté-Gaucher. Les blessures et traumatismes laissaient présumer un meurtre et un viol, selon le procureur de Meaux Jean-Baptiste Bladier.

Nombreuses expertises

Pendant dix ans, l’enquête de la section de recherches de Paris, a mobilisé de nombreux gendarmes et experts. Les militaires ont réalisé des enquêtes de voisinage, des auditions et des prélèvements de traces ADN pour les experts de l’IRCGN. Tout est alors mis en oeuvre : analyse de la scène de crime, établissement du profil psychologique de l’auteur par la division des affaires non-élucidés (Diane) …

Rapprochement avec le fichier des empreintes génétiques

Un premier suspect, mis en examen en 2019, avait été remis en liberté en 2020. En effet, son ADN ne figurait pas sur le gilet ensanglanté retrouvé à proximité de la victime. En avril 2024, un rapprochement via le fichier national des empreintes génétiques (Fnaeg) permet d’identifier un homme, aujourd’hui âgé de 39 ans. Son ADN avait en effet été prélevé lors d’une garde à vue pour violences conjugales.
Les recherches établissent alors, qu’à l’époque des faits, il avait vécu chez sa mère à La Ferté-Gaucher. L’une de ses arrière-grand-mères avait également séjourné dans le même établissement que celui où avait eu lieu le meurtre. Interpellé lundi, il a reconnu les faits en garde à vue, évoquant une consommation excessive d’alcool. Il a expliqué avoir été animé, plusieurs semaines, avant les faits par l’idée de « violer quelqu’un« .

L’octogénaire étouffée avec un coussin et une couverture

Selon le procureur, il a raconté avoir « porté de nombreux coups de poing et de pied » à la vieille dame. Il l’avait ensuite étouffée à l’aide d’un coussin et d’une couverture. Puis il avait commis les faits de viol à l’aide de la canne de la victime alors que celle-ci était décédée selon lui.
Un juge d’instruction l’a mis en examen mercredi pour « homicide volontaire précédé, accompagné ou suivi de viol, ainsi que pour viol sur personne vulnérable ». Il se trouve désormais en détention provisoire.

PMG (avec l’AFP)

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La question du mois

Bruno Retailleau, pour lutter contre la violence et les narcotrafics en Guadeloupe, a confirmé l’installation de « deux escadrons de gendarmerie mobile, sans enlever le peloton de la garde républicaine », mais aussi de « deux brigades nautiques », une de gendarmerie et une de police respectivement en Basse-Terre à Gourbeyre et à Pointe-à-Pitre. Pensez-vous que cela sera une réponse satisfaisante ?

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