Nombreuses expertises
Pendant dix ans, l’enquête de la section de recherches de Paris, a mobilisé de nombreux gendarmes et experts. Les militaires ont réalisé des enquêtes de voisinage, des auditions et des prélèvements de traces ADN pour les experts de l’IRCGN. Tout est alors mis en oeuvre : analyse de la scène de crime, établissement du profil psychologique de l’auteur par la division des affaires non-élucidés (Diane) …
Rapprochement avec le fichier des empreintes génétiques
Un premier suspect, mis en examen en 2019, avait été remis en liberté en 2020. En effet, son ADN ne figurait pas sur le gilet ensanglanté retrouvé à proximité de la victime. En avril 2024, un rapprochement via le fichier national des empreintes génétiques (Fnaeg) permet d’identifier un homme, aujourd’hui âgé de 39 ans. Son ADN avait en effet été prélevé lors d’une garde à vue pour violences conjugales.
Les recherches établissent alors, qu’à l’époque des faits, il avait vécu chez sa mère à La Ferté-Gaucher. L’une de ses arrière-grand-mères avait également séjourné dans le même établissement que celui où avait eu lieu le meurtre. Interpellé lundi, il a reconnu les faits en garde à vue, évoquant une consommation excessive d’alcool. Il a expliqué avoir été animé, plusieurs semaines, avant les faits par l’idée de « violer quelqu’un« .
L’octogénaire étouffée avec un coussin et une couverture
Selon le procureur, il a raconté avoir « porté de nombreux coups de poing et de pied » à la vieille dame. Il l’avait ensuite étouffée à l’aide d’un coussin et d’une couverture. Puis il avait commis les faits de viol à l’aide de la canne de la victime alors que celle-ci était décédée selon lui.
Un juge d’instruction l’a mis en examen mercredi pour « homicide volontaire précédé, accompagné ou suivi de viol, ainsi que pour viol sur personne vulnérable ». Il se trouve désormais en détention provisoire.
PMG (avec l’AFP)










