Démantèlement d’un important réseau pédocriminel ayant fait plus de 120 victimes

Photo : Les membres du réseau démantelé s'échangaient des milliers d'images pédo-pornographiques qu'ils réalisaient parfois eux mêmes. (Photo d'illustration - L.Godard - CC BY-NC-ND 3.0 FR)

22 février 2024 | Opérationnel

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Démantèlement d’un important réseau pédocriminel ayant fait plus de 120 victimes

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Une longue enquête a permis le démantèlement d'un réseau de pédocriminels ayant fait plus de 120 victimes mineures, dont 22 françaises, a annoncé jeudi la Gendarmerie, affirmant avoir saisi près d'un million de photos et vidéos pédopornographiques. Six hommes, âgés de 36 à 61 ans, ont été mis en examen pour pédopornographie, dont un en […]

Une longue enquête a permis le démantèlement d'un réseau de pédocriminels ayant fait plus de 120 victimes mineures, dont 22 françaises, a annoncé jeudi la Gendarmerie, affirmant avoir saisi près d'un million de photos et vidéos pédopornographiques.

Six hommes, âgés de 36 à 61 ans, ont été mis en examen pour pédopornographie, dont un en Belgique. Les nationalités des mis en cause n'ont toutefois pas été précisées. Parmi eux, certains ont aussi été mis en examen pour viols sur mineur de moins de 15 ans et recours à la prostitution de mineurs, a précisé à l'AFP l'Institution.

L'un des six individus était l'administrateur de deux groupes d'échange de photos et de vidéos pédopornographiques sur la messagerie en ligne russe ICQ. Les cinq autres étaient membres de l'un de ces groupes.

Menaces, chantage et harcèlement

L'enquête, débutée à l'été 2022, a permis "de mettre en évidence que chacun des membres (avait) un mode opératoire distinct, mais bien rôdé, leur permettant d'obtenir des fichiers illicites", indique la Gendarmerie. Ils faisaient ainsi usage de "menaces, de chantage, mais aussi d'harcèlement et simulation de tentative de suicide" pour pousser l'enfant ou l'adolescent à envoyer des photos et vidéos, ou à commettre un acte sexuel avec eux, explique le communiqué.

"L'une des victimes, de peur de représailles, a accepté un acte sexuel", détaille la même source. Un des mis en cause "a violé et agressé sexuellement une fillette de son entourage, pendant trois ans" tandis qu'un autre a "violé une mineure en utilisant des subterfuges pour obtenir son consentement, essentiellement en utilisant sa fragilité émotionnelle et son handicap."

Quelque 930.000 photos et vidéos ont d'ores et déjà été retrouvées, selon la Gendarmerie, qui indique poursuivre les investigations et notamment continuer à analyser le matériel informatique saisi.

Cette "longue enquête qui se finit", ce "gros dossier" comme l'ont qualifié les gendarmes, a été menée en coopération avec les forces de l'ordre belges, notamment pour l'interpellation effectuée à Mons (Belgique).

(Avec l'AFP)

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